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Après le non à la loi sur le CO2, de nouvelles solutions loin des taxes

Les Suisses ne veulent pas de taxes incitatives pour lutter contre le réchauffement. La loi sur le CO2 a été rejetée dimanche par 51,6% des votants. Seuls cinq cantons, dont trois romands, l’ont acceptée. Le résultat révèle un fossé ville-campagne.

14 juin 2021, 00:01 / Màj. le 14 juin 2021 à 06:51
Nationalrat Christian Imark, SVP-SO, Nationalrat Albert Roesti, SVP-BE, alt Nationalrat Hans Egloff, SVP-ZH, Nationalrat Pierre-Andre Page, SVP-FR, Patrick Eperon, centre patronal, Thomas Hurter, SVP-SH, und Daniel Hofer, Praesident Avenergy Suisse, jubeln nach den Hochrechnungen der Abstimmungen, zum des CO2-Gesetz, am Sonntag, 13. Juni 2021 in Bern. Das eidgenoessische Stimmvolk hatte am Sonntag ueber drei Vorlagen zu bestimmen, die Volksinitiative "Fuer eine Schweiz ohne synthetische Pestizide", die Volksinitiative fuer sauberes Trinkwasser und gesunde Nahrung, Bundesgesetz ueber polizeiliche Massnahmen zur Bekaempfung von Terrorismus (PMT), CO2-Gesetz und Covid-19-Gesetz. (KEYSTONE/Anthony Anex)

Pour tous les partisans des mesures climatiques, c’est la douche froide. La révision de la loi sur le CO2 a été rejetée hier par 51,6% des Suisses en votation populaire, malgré un front de soutien qui allait du PLR aux Verts. Aussi froide soit-elle, cette douche ne suffira pas à refroidir le climat. Que va-t-on faire dès lors pour relancer le débat et poursuivre la lutte contre le réchauffement climatique? Les engagements internationaux pris par la Suisse dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat demeurent, à savoir réduire de moitié les émissions de CO2 d’ici à 2030, par rapport à 1990.

«On ne veut pas d’une petite sœur de la loi qui a été refusée. Il faut respecter le vote populaire», clame Patrick Eperon, coordinateur romand de la campagne du non. «La loi qui suivra devra comprendre 126 fois le mot “innovation“ et trois fois seulement...

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