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Sortir du nucléaire: l'usam et economiesuisse satisfaits de ce non à l'initiative des Verts

Les milieux économiques suisses, l'Union suisse des arts et métiers, ainsi qu'economiesuisse, se montrent satisfaits par le résultat de la votation sur l'initiative des Verts pour une sortie programmée du nucléaire. La sécurité de l'approvisionnement électrique est ainsi garantie à leurs yeux. Leur soutien au référendum de l'UDC contre la stratégie énergétique 2050 est encore en suspens.

27 nov. 2016, 16:01
Jean-François Rime, conseiller national UDC et président de l'usam, voit dans ce non un signal fort pour la sécurité de l'approvisionnement électrique suisse.

Le peuple suisse tient à un approvisionnement sûr en électricité. Le rejet de l'initiative "Sortir du nucléaire" est un signal clair, pour economiesuisse et l'usam. Par contre, la question de soutenir ou non le référendum de l'UDC contre la Stratégie énergétique 2050 reste ouverte.

L'arrêt forcé des centrales nucléaires suisses est évité, de même que la situation chaotique qui en aurait résulté, se réjouit l'usam dans un communiqué. Il revient désormais au gouvernement et au Parlement de mettre en oeuvre une politique énergétique cohérente.

Cette dernière doit se faire de manière flexible et sur la base des mécanismes du marché, revendique de son côté economiesuisse. Mais "au vu du résultat, il est clair que les centrales nucléaires continueront d'apporter une contribution importante à l'approvisionnement électrique. "

Soutien encore indécis

"Tout le monde sait que la Suisse va sortir du nucléaire. Les Suisses ont compris qu'on ne peut pas sortir dans des délais trop courts. Désormais, nous allons pouvoir faire les choses dans l'ordre", a indiqué le président de l'usam, Jean-François Rime.

"Si cela ne tenait qu'à moi, on ne sortirait pas du nucléaire, ou du moins le plus tard possible", poursuit le conseiller national UDC. "Mais la décision sera prise de façon collégiale et je ne sais pas ce qu'il adviendra".

Et d'estimer qu'economiesuisse, qui a décidé de ne pas participer au lancement du référendum avec l'UDC ni de récolter de signatures, "a lâché la rampe trop tôt. Elle aurait dû attendre le débat au Parlement", selon le président de la faîtière des PME.

C'est une question qui reste ouverte, a indiqué de son côté le président d'economiesuisse Heinz Karrer. La décision de soutenir ou non le référendum sera prise en janvier, s'il aboutit. Pour l'instant, l'organisation n'a pas changé sa position.

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