C’est un projet qui pourrait marquer un tournant énergétique à Sierre. Alors qu’environ 80% de la consommation de chaleur de la commune – processus industriels compris – provient aujourd’hui du gaz, les autorités viennent de lancer une étude de faisabilité consacrée à la réalisation d’un chauffage à distance.
Concrètement, elles souhaitent évaluer la mesure dans laquelle les rejets de chaleur des industries, Constellium et Novelis en tête, pourraient être récupérés pour chauffer certains secteurs de la ville. Un système inspiré de ce qui se fait à Sion, avec l’UTO. «Ici, nous visons notamment le futur quartier des Condémines ou l’avenue Général-Guisan, dont de nombreux anciens immeubles sont aujourd’hui chauffés aux énergies fossiles», explique le conseiller chargé du dossier, Marc-André Berclaz. «Des centaines de bâtiments pourraient y être raccordés.»