Elle est arrivée à la maison dans une boîte en carton, cachée sous du papier journal. Son calme, malgré le transport, trahit l’état de santé du petit mammifère. Rien de trop grave, même si un problème à un œil handicape cette femelle hérisson adulte. Un peu la «nôtre» pour quelques jours.
Dans notre rôle de «famille d’accueil» pour l’association valaisanne Sauve qui pique, elle est la première pensionnaire que nous recevons pour des soins. Objectif: la remettre sur pattes, pour la relâcher au plus vite à l’endroit où elle a été découverte blessée. Mais avant tout, il faut lui donner un nom. Mon envie de l’appeler Piquette ne passe pas. Ce sera Lucky.
Une formation et de petits préparatifs
Des études menées dans différents cantons montrent un fort recul de la population de hérissons depuis vingt ou trente ans. L’espèce semble aujourd’hui très impactée par la rapidité du développement...