Lancé au début 2019 par la Jeune Chambre Internationale (JCI) de Martigny, le projet de bricothèque est devenu réalité. «L’idée est de partager des objets que l’on n’utilise que rarement. Cette bricothèque inédite permet de consommer de manière durable, écologique et économique», souligne Francine Maret, membre de la JCI et présidente de l’association La Bricothèque.
Pratiquement parlant, il s’agit d’une véritable collection d’objets, ces derniers étant prêtés aux particuliers intéressés à des prix symboliques, annonce Céline Lugon, cofondatrice du projet: «En offrant ainsi une seconde vie aux objets usagés, notre objectif est de participer à l’effort collectif pour lutter contre l’obsolescence programmée et le gaspillage.»
Les initiateurs, partenaires et gestionnaires du projet de La Bricothèque lors de son inauguration officielle. © ldd
Du bricolage au camping, en passant par le jardinage, le ménager et l’événementiel, la palette des objets proposés est large. On citera notamment le four à raclette, la meuleuse, la scie sauteuse, le souffleur à feuilles, le mixeur-plongeur, le réchaud à gaz, le matelas gonflable et même la boule à facettes.
Un projet social
Première structure du genre à voir le jour en Valais, la bricothèque intègre un important volet social. Cela s’exprime notamment par un partenariat avec l’ARPI (Association régionale professionnelle pour l’insertion), qui accueille la structure dans ses locaux, à la rue des Etangs.
«Aux côtés de la dizaine d’ateliers existants, la bricothèque permettra à des personnes en réinsertion de bénéficier de mesures concrètes et de développer de nouvelles compétences – accueil clientèle, gestion du stock, contrôle, nettoyage et entretien du matériel, planification… – dans l’optique d’un retour rapide sur le marché du travail», souligne Sandra Moulin, présidente de l’ARPI et membre de l’exécutif martignerain.
Mme Moulin ajoute que cette nouvelle structure, qui ouvre ses portes à la population ce mardi 13 octobre, à 13 h 30, veillera évidemment à ne pas faire concurrence à des entreprises ou à des commerces existants.
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