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Ils traquent les plantes qui font mal à la biodiversité valaisanne

Nous sommes allés à la chasse aux néophytes envahissantes. Des plantes venues ou amenées d’ailleurs qui évincent volontiers les espèces indigènes et causent bien d’autres soucis.

21 août 2019, 15:04 / Màj. le 22 août 2019 à 05:30
Ils sont parmi les acteurs de la traque aux néophytes envahissantes. Xavier Bonvin et Chloé Berclaz, du bureau environnemental BEES, nous ont emmenés à la chasse aux impatientes glanduleuses à Saint-Martin.

L’attente n’aura pas duré. En bordure immédiate du chemin… Un beau spécimen. «Le système racinaire n’est pas profond», explique Chloé Berclaz, biologiste au bureau d’études en environnement sédunois BEES. Elle l’arrache sans difficulté. «Il faut par contre bien éliminer le matériel végétal avec les ordures ménagères et ne pas simplement les déposer dans le compost, sinon elle va continuer à se propager.»

En ce mercredi matin, la jeune femme et son collègue Xavier Bonvin, spécialiste de la nature et de l’environnement, traquent l’impatiente glanduleuse à Saint-Martin. Si cette plante est dans leur viseur, c’est parce qu’il s’agit d’une espèce dite néophyte envahissante. Un végétal importé, qui non seulement n’a rien à faire dans le val d’Hérens mais qui perturbe l’équilibre écologique. Très compétitif, il se propage et empêche les variétés indigènes de se développer. «L’objectif est de préserver la biodiversité valaisanne. Ces plantes invasives induisent un manque de pollinisation des...

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