Les détracteurs du Centre de développement durable des Alpes (CDDA) sont, pour la plupart, favorables au projet. Sur le papier. Mais sa réalisation fâche. Indigne, même. L’emplacement choisi – l’actuel terrain de football du village – provoque une levée de boucliers. Elle aura son importance le 18 décembre venu, au soir du scrutin.
Si le principal enjeu a une teneur émotionnelle, il traduit aussi le décalage entre une frange de la population et les porteurs d’un projet devisé à 19,5 millions de francs. «C’est tout simplement démesuré pour une commune comme Arbaz», souffle Manu Raposo, un Darbouais farouchement opposé au CDDA. Comme lui, une trentaine de citoyens se mobilisent, en coulisses, pour fédérer l’opposition. En 2017, alors que l’avenir du complexe s’écrivait du côté d’Ayent sur un site listé d’importance cantonale, la contestation populaire, appuyée par le WWF, avait scellé le sort du CDDA.