Emmaüs a fait ses comptes. Et le montant total de la facture annuelle fait mal. La communauté de Sion a payé 36 000 francs en 2018 pour l’élimination des déchets et des marchandises invendables ou invendues, qui lui sont données par des particuliers. «3000 francs par mois. C’est énorme pour nous», lâche Vincent Proton directeur d’Emmaüs Sion.
La somme correspond selon lui à environ 10% des bénéfices annuels de l’association active dans la récupération et la brocante, autant d’argent qui ne pourra pas servir aux actions en faveur des plus démunis. L’impact de cette addition est décuplé car il s’agit d’une première. Jusqu’à l’application à la lettre du principe de pollueur payeur par la Ville de Sion, coïncidant avec l’arrivée de la taxe au sac, Emmaüs bénéficiait de la gratuité à l’usine de traitement des ordures.
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