Serge Gaudin, à 47 ans, vous parcourez l’Europe pour Novelis qui vient de vous nommer responsable de son recyclage. Pourquoi vouloir devenir conseiller d’Etat alors que vous n’avez, comme expérience politique, que deux législatures au conseil communal d’Evolène?
Parce que j’ai toujours été intéressé par la politique sur le plan de l’exécutif. Aujourd’hui, mon expérience professionnelle avec la gestion de plus de 600 personnes sur plusieurs sites européens me donne suffisamment de clés pour briguer un poste dans un gouvernement cantonal et apporte aussi un profil différent hors du sérail politique habituel, notamment au sein du PDCVr.
Mais si vous aimez la politique dans un exécutif, pourquoi ne pas avoir, par exemple, voulu présider Evolène? Ça vous aurait donné une visibilité que vous n’avez pas aujourd’hui.
Simplement, parce que mes engagements professionnels étaient incompatibles avec une présidence de commune. Et je n’ai peut-être pas de visibilité politique, mais en termes...