Mathias Reynard, on voyait votre avenir s’écrire loin de l’exécutif, à la tête du PS et au National. Aujourd’hui, plus que jamais, vous considérez la fonction de ministre cantonal. Qu’est-ce qui a changé?
Le coronavirus a tout changé. Avec Priska Seiler Graf, nous aurions dû savoir si oui ou non nous étions élus à la présidence du PS il y a un mois et demi. Et si c’était le cas, a priori, je ne me poserai pas la question d’une candidature pour le Conseil d’Etat.
Question qui, aujourd’hui, est sur toutes les lèvres mais à laquelle vous refusez de répondre.
Je réfléchis encore. Comme je l’ai toujours dit, j’ai du plaisir dans ma fonction à Berne et je m’y sens utile. C’est aussi vrai qu’un retour en Valais serait très intéressant et me permettrait de m’engager sur des dossiers concrets pour le canton. Mais je n’ai jamais rêvé d’un poste,...