«Maîtrisez-vous assez le français pour être conseillère d’Etat?» Cette question ne figure pas dans l’interview qui suit. Elle faisait partie de la liste. Mais plus l’entretien avançait, plus elle perdait sa raison d’être. Avec des cours et chaque jour la lecture d’un article du «Nouvelliste» et le visionnement d’une émission de Canal 9, Brigitte Wolf a amélioré ses connaissances de la première langue du canton. Elle ne commet pas plus d’erreurs en français que des ex ou actuels ministres francophones en allemand. Quant au fond, son discours minutieusement préparé est bien rodé. Du moins sur ses thèmes de prédilection. Les deux questions sur sa vision économique ont donné lieu à des réponses confuses. Au point de faire sauter deux autres questions. Interview.
Brigitte Wolf, vous n’avez pas traduit votre programme en français. Est-ce que vous ne comptez que sur les voix du Haut-Valais?
Je suis en train de traduire mes...