Franz Ruppen enchaîne les échéances médiatiques. Et ça se voit. Ses réponses sont limées. Et donc parfois lisses. Mais le candidat UDC s’autorise quelques libertés. Souvent au détriment de la gauche. Il prend position, aussi. Le département de Melly, c’est pour lui. Oskar Freysinger? Il a fait son temps. S’il épargne le PDC, ce n’est pas par stratégie partisane. Le Haut-Valaisan l’affirme, il n’attend pas de retour d’ascenseur après l’élection de Marianne Maret. Et il insiste. L’UDC ne fomente pas d’alliances avec d’autres formations politiques. Point. Interview.
Franz Ruppen, si vous signez le retour de l’UDC au gouvernement, votre action politique sera disséquée. Un faux pas et vous souffrirez de la comparaison avec votre prédécesseur, Oskar Freysinger. Autrement dit, vous serez sur un siège éjectable.
Je n’ai jamais eu peur en politique. Je sais qu’on me surveillera de près, surtout en tant que membre de l’exécutif. Mais je suis habitué...