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Elections au Conseil d’Etat 2021: les 3 promesses de campagne de Magali Di Marco [5/8]

Pour permettre aux électeurs de juger des priorités des prétendants au Conseil d’Etat, «Le Nouvelliste» demande aux candidates et aux candidats de formuler trois promesses de campagne. C’est au tour de la verte Magali Di Marco.

17 janv. 2021, 17:00
Magali Di Marco, présidente du comité FRC Valais.

1. Transition énergétique: renforcer les mesures et simplifier la mise en œuvre

Magali Di Marco veut aller plus loin que les objectifs établis par le canton en matière de transition énergétique. «Il faut non seulement raccourcir le délai pour la neutralité carbone mais aussi amorcer la descente énergétique. Il y a encore trop de lourdeurs administratives pour ceux qui veulent être acteurs du changement», explique-t-elle. 

La verte dit vouloir mettre en place un dispositif de diffusion de messages à la population. Le but? Sensibiliser les citoyens aux «risques et aux opportunités liés au changement climatique et aux enjeux environnementaux».

2. Biodiversité: élargir les réserves de biotopes et créer un réseau de biodiversité individuel

Pour Magali Di Marco, il est urgent «de réhabiliter des espaces pour favoriser la biodiversité». Selon elle, il faut notamment «réserver les espaces libérés par le retrait des glaciers à des espaces naturels». De plus, ajoute la candidate, «on doit créer des corridors biologiques pour relier toutes les zones de protection de la nature».

La verte veut également encourager l’action individuelle en créant un réseau pour fédérer les volontaires. «Il faut que ceux qui souhaitent s’engager pour la biodiversité puissent s’appuyer sur les initiatives existantes, grâce à une information cohérente et centralisée. Il est possible d’agir même en zone urbaine.» 

3. L’éducation numérique

Enfin, la candidate veut sensibiliser la population aux technologies de communication qui représentent, selon elle, une chance, mais aussi «un risque majeur pour la société dans les années à venir». Dans son viseur, «la désinformation, les fake news et les deep fakes qui envahissent l’espace public virtuel et menacent le débat démocratique». Pour lutter contre ces biais, la Chablaisienne propose d’intégrer à l’école un programme de cours d’éducation numérique.

La verte se dit également préoccupée par «le gaspillage d’énergie engendré par le flux et le stockage de données et par la consommation croissante de matériel informatique». 
 

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