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Cantonales 2021: voici les perles d’une campagne électorale pas comme les autres

Cette année, en raison de la crise sanitaire, la campagne pour les élections cantonales se jouera en partie sur les réseaux sociaux. Nous la suivons pour vous…et c’est plus qu’intéressant.

11 janv. 2021, 12:02
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Soutiens pour Frédéric Favre

La réélection de Frédéric Favre (PLR) est loin d’être assurée. En 2017, il avait obtenu de nombreuses voix dans le Haut-Valais pour une question tactique. Provenant du même district que le socialiste Stéphane Rossini, il pouvait faire barrage au candidat nendard qui aurait pu menacer l’autre socialiste, la Haut-valaisanne Esther Waeber-Kalbermatten. Frédéric Favre avait aussi été soutenu par ceux, notamment à gauche, qui voulaient voir les talons d’Oskar Freysinger (UDC).

Cette année, Frédéric Favre ne devrait pas bénéficier d’une telle largesse haut-valaisanne, ni d’un soutien à gauche.

Y aurait-il un changement d’alliance dont pourrait bénéficier le candidat unique du PLR? C’est ce que laisse penser ce post Facebook. Le conseiller d’Etat PDC Christophe Darbellay assure son collègue Frédéric Favre de son soutien.

Plus étonnant, peut-être, le député UDC Jérôme Desmeules, qui est le secrétaire général de son parti, dresse des louanges du candidat PLR…

 

 

Tacle haut-valaisan à Magali Di Marco

La candidate des Verts Magali Di Marco a commenté sur Twitter la carte de l’incidence (nombre de contaminations au coronavirus par 1000 habitants) publiée par «Le Nouvelliste». Elle fait le lien entre la pratique du ski et le nombre de contaminations.

Problème, elle n’a pas pointé les bonnes communes haut-valaisannes.

David Biner, rédacteur en chef adjoint du «Walliser Bote», n’a pas manqué de relever ce fait, en déclarant que la candidate n’a «manifestement aucune idée de la géographie haut-valaisanne».

 

 

Le Haut-Valais et la Suisse alémanique

«Le Haut-Valais appartient clairement à la Suisse allemande», a lancé la présidente du PS du Valais romand Barbara Lanthemann sur Canal 9, en commentant les dernières votations fédérales.

Franz Ruppen (UDC) profite de l’occasion pour affirmer que «le Haut-Valais n’appartient pas à la Suisse allemande». Il dit aussi «nous sommes un seul canton, unis, pas divisés!»

On verra le soir des élections cantonales si le canton vote de manière unie…


Pas facile la prime au sortant

On dit habituellement que les candidats déjà en poste bénéficient de «la prime aux sortants». Plus connus, plus médiatisés en raison de leur fonction, ils ont plus de chance d’être élus.

En cette période de pandémie, la situation se complique.

Pour faire taire les rumeurs, le conseiller d’Etat Christophe Darbellay a publié un post sur Facebook à la fin de 2020 pour dire que les RHT avaient été traitées à 95%. Cela lui a valu une volée de bois vert de la part de ceux qui n’avaient encore rien reçu.

Il faut galérer pour toucher sa prime cette année.

 

 

Pas facile de se faire connaître

Au départ, Serge Gaudin (PDC) est le candidat le moins connu, puisqu’il en est à sa première campagne sur le plan cantonal.

Pour compenser ce retard, l’Evolénard s’est engagé à fond sur les réseaux sociaux. En plus de son profil Facebook, il a créé une page (qui peut être sponsorisée) et un compte Instagram. Il dispose d’un compte Twitter.

Pas simple d’émerger. En six ans de présence sur Twitter, il ne compte que 66 abonnés. 

 

 


Le coup de main de Roberto Schmidt

De tous les candidats en lice, celui qui est le plus sûr d’être réélu, c’est le ministre des finances Roberto Schmidt. Il joue la carte de la solidarité. Sur son profil Facebook, on y voit autant son colisiter Serge Gaudin que lui. Une manière de dire aux électeurs C du Haut qu’il faut voter la liste…

 


Début de campagne à peau de phoque

Cette campagne électorale ne sera décidément pas comme les autres. Les candidats de la gauche, les Vertes Brigitte Wolf et Magali Di Marco ainsi que le socialiste Mathias Reynard, ont lancé la leur par une randonnée à peau de phoque. Cette première sortie devrait être suivie par plusieurs autres.

Brigitte Wolf et Magali Di Marco ont relayé ce début de campagne sur leur profil Facebook. Etonnamment, pas un mot sur le profil Facebook de Mathias Reynard, qui évoque aux mêmes dates ses interventions au Conseil national et son passage à la RTS. Il relègue la sortie sur son compte Instagram.

 


Un ou deux groupes PDC VR?

C’est le président du PDC du Valais romand, Joachim Rausis, qui lance l’idée dans le bulletin d’information électronique du parti «étamines» en proposant de fusionner les deux groupes C du Valais romand, celui du Bas et celui du Centre, au Grand Conseil.

«A mes yeux, cette division n’a plus lieu d’être et nuit à la lisibilité de notre action», déclare celui qui a été chef du groupe PDC du Bas, avant son accession à la présidence du parti.

Le débat est lancé.

 


Ce que coûte une campagne

Une campagne électorale, c’est cher. Entremont Autrement a déjà rendu public son estimation de budget. Pour ses six candidats à la députation, sur un seul district, le budget s’élève à 9800 francs.

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