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Cantonales 2021: les candidates et candidats au Grand Conseil du district de Sion

«Le Nouvelliste» présente l’ensemble des candidats au Grand Conseil – y compris à la suppléance – des districts du Valais romand. Aujourd'hui, c'est autour de district de Sion avec

19 févr. 2021, 05:30
District Sion-100

Quarante-quatre candidates et candidats pour 18 sièges

Il y a quatre ans, le district était passé de 17 à 18 sièges au Grand Conseil en raison de sa progression démographique. Ce siège était revenu aux Verts qui passaient ainsi de deux à trois députés tandis que les autres formations politiques restaient stables: six sièges pour le PDC, quatre sièges pour le PLR, trois pour l’UDC et deux pour l’AdG. 

Cette année, ils sont quarante-quatre, les candidats députés à briguer ces dix-huit sièges. C’est l’Alliance de gauche qui en présente le plus avec dix candidats, suivi par l’UDC avec huit, le PDC sept, les Verts six et le PLR cinq. Il faut y ajouter deux formations politiques qui, pour l’instant, n’ont pas d’élus avec chacune quatre candidats, à savoir le Rassemblement Citoyen Valais déjà présent il y a quatre ans et les Verts libéraux.

Pour le district de Sion, les débats concernent les retours de concession des barrages, la gestion des EMS et une refonte ou non de la péréquation cantonale. 

 

PLR

Les candidats à la députation

Les candidats à la suppléance

BALET Yasmine, Savièse
CHARVET Yanick, Saint-Léonard
LUYET Swen,  Savièse
NEVES Luis,  Sion
STALDER Thierry,  Sion

 

Nos 3 questions à…

Jean-Michel Savioz, Sion

Dans le cadre des retours de concessions, les communes valaisannes doivent-elles prioritairement choisir les FMV comme partenaire stratégique plutôt qu’un partenaire hors canton?

Oui. La production hydraulique est primordiale pour notre canton. Il faut bien entendu jouer la carte valaisanne des producteurs d’énergie. Cela permettra de garder la valeur ajoutée de la gestion et de la commercialisation de cette énergie renouvelable.

Sur le même modèle que les CMS, faut-il regrouper les EMS pour une plus grande efficience?

Non, pas forcément. L’ancrage local est essentiel pour les résidents des EMS et leurs familles. Certains d’entre eux sont gérés de manière efficace par des fondations ou des associations. Des synergies et des collaborations régionales peuvent être envisagées au niveau de certaines prestations.  

Aujourd’hui, les villes financent des infrastructures qui bénéficient à toute une région. Faut-il intégrer ce critère dans la péréquation cantonale?

Bien sûr. Certains investissements engendrent une trop grande inégalité. Le Parlement doit rester attentif aux répercussions des décisions prises sur le plan financier. Le canton doit reconnaître ces charges de centralité. A l’instar du modèle bernois, une indemnisation directe de ces charges par le canton a été proposée par les villes valaisannes.


PDC

Les candidats à la députation

Les candidats à la suppléance

JACQUIER Cindy, Savièse
DE LAVALLAZ Valérie, Sion
DEBONS Gaétan, Savièse
LEGER Jean Charles, Sion
REY Edouard, Sion
DALLOSHI Adea, Grimisuat
MEYLAN Patricia, Sion
 

Nos 3 questions à…

Charlotte Aymon,  Arbaz 
 

Dans le cadre des retours de concessions, les communes valaisannes doivent-elles prioritairement choisir les FMV comme partenaire stratégique plutôt qu’un partenaire hors canton?

Oui.  En tant que «château d’eau» de la Suisse, il est absolument primordial pour notre canton de garder le contrôle sur cette richesse qui génère des revenus importants. Les FMV sont un partenaire de choix pour s’approcher de cet objectif.

Sur le même modèle que les CMS, faut-il regrouper les EMS pour une plus grande efficience?

Oui. Pour pouvoir profiter d’une meilleure efficience, les EMS doivent atteindre une taille critique d’environ 150 à 200 lits. Ils ont donc tout intérêt à se regrouper. Cependant un service de proximité doit être maintenu et les résidents doivent toujours être au centre de nos préoccupations.

Aujourd’hui, les villes financent des infrastructures qui bénéficient à toute une région. Faut-il intégrer ce critère dans la péréquation cantonale?

Oui.  Les régions périphériques devraient participer à l’effort financier des villes qui investissent dans des infrastructures dont elles bénéficient également. Cependant, il faudrait que ces critères puissent aussi s’appliquer équitablement à des communes de moindre importance.


UDC

Les candidats à la députation

Les candidats à la suppléance

BOAND Vincent, Bramois
VUISSOZ Jacky, Savièse
BOSON Gracinda,  Sion
LAUENER Georges, Sion
QUENNOZ François, Savièse
REYNARD Valentin, Sion
ROH Pierre, Grimisuat
 

Nos 3 questions à…

Martin Reist, Sion

Dans le cadre des retours de concessions, les communes valaisannes doivent-elles prioritairement choisir les FMV comme partenaire stratégique plutôt qu’un partenaire hors canton?

Pour l’UDC, le contrôle des aménagements doit rester en Valais. La nouvelle loi sur l’utilisation des forces hydrauliques vise à garantir qu’au moins 60% de notre production soit en mains valaisannes (30% au canton, 30% aux communes) et permet d’impliquer des partenaires tiers pour 40% au maximum.

Sur le même modèle que les CMS, faut-il regrouper les EMS pour une plus grande efficience?

Nous devons entendre les souhaits des Valaisans. Il faut dynamiser les soins de longue durée. De plus en plus de Valaisans veulent une amélioration des structures des soins à domicile comme une optimisation de l’accueil temporaire ou des appartements encadrés. Des partenariats public-privé favoriseraient ces perspectives.

Aujourd’hui, les villes financent des infrastructures qui bénéficient à toute une région. Faut-il intégrer ce critère dans la péréquation cantonale?

Il ne faut pas mettre à mal la cohésion entre plaine et montagne. Les villes tirent des avantages de ces infrastructures (notoriété, emplois, implantation d’entreprises, etc.). Cela dit, un sujet si vaste mérite qu’il soit discuté avec tous les acteurs.


Les Verts

Les candidats à la députation

Les candidats à la suppléance

KESSI PRAZ Maude, Salins
CARRUZZO Sébastien, Sion
FEIDER Luc, Grimisuat
FRANZE Barbara, Sion
MEYLAN Fatima, Vétroz
SIERRO Sophie, Savièse
 

Nos 3 questions à…

Alexandre Dubuis, Sion 
 

Dans le cadre des retours de concessions, les communes valaisannes doivent-elles prioritairement choisir les FMV comme partenaire stratégique plutôt qu’un partenaire hors canton?

Si des communes concédantes souhaitent gérer elles-mêmes l'énergie à leur disposition ou collaborer avec une contrepartie hors canton, elles sont libres de le faire. Néanmoins une solution valaisanne comme celle de FMV est à privilégier. Ses résultats profitent en effet à notre canton. 

Sur le même modèle que les CMS, faut-il regrouper les EMS pour une plus grande efficience?

Sans exiger un regroupement forcé par région mieux vaut encourager les fusions entre EMS afin qu’ils puissent maintenir un ancrage local et une taille critique, mise à rude épreuve par le Covid. S’il y a un souhait de regroupement celui-ci doit être motivé par une volonté d’améliorer la qualité des soins et des prestations; une diminution des coûts est cependant illusoire.

Aujourd’hui, les villes financent des infrastructures qui bénéficient à toute une région. Faut-il intégrer ce critère dans la péréquation cantonale?

Entrer dans une péréquation cantonale ne serait pas une bonne solution et le Grand Conseil peinerait à trouver un dénouement acceptable, cela amènerait sans conteste des tensions entre des communes de plaine et de montagne. L’exemple du canton de Berne qui indemnise les villes (Bienne, etc.) pour compenser une partie des charges de centralité est sans doute une voie inspirante pour notre canton.


PS et Gauche citoyenne

Les candidats à la députation

Les candidats à la suppléance

CRETTOL Pauline, Bramois,
AYMON Valentin, Savièse,
METRAILLER Jessica, Sion
BERTHOD Julien, Sion
RAPIN Aude, Savièse
FERCHAUD Alexandre, Veysonnaz
JACQUIER Samuel, Sion
TANOVIC-DELIC Sedina, Sion
LE DEUNFF Loïc, Veysonnaz
THELER Emmanuel, Sion
 

Nos 3 questions à…

Annick Clerc Bérod, Grimisuat 

Dans le cadre des retours de concessions, les communes valaisannes doivent-elles prioritairement choisir les FMV comme partenaire stratégique plutôt qu’un partenaire hors canton?

Oui, c'est important d'avoir un partenaire proche de notre réalité pour assurer une gestion de nos barrages capable d'intégrer les exigences de développement durable du Valais. Pouvoir aussi disposer d'une sensibilité locale pour utiliser les barrages dans la gestion des crues n'est pas à négliger.

Sur le même modèle que les CMS, faut-il regrouper les EMS pour une plus grande efficience?

Non, arrêtons d'avoir uniquement une vision économique de la santé, surtout quand il s'agit du dernier lieu de vie des personnes. La proximité des EMS doit rester, pour les résidents et leurs proches. Il n'est pas nécessaire de regrouper des structures pour profiter de synergies et les développer.

Aujourd’hui, les villes financent des infrastructures qui bénéficient à toute une région. Faut-il intégrer ce critère dans la péréquation cantonale?

Oui, car les villes assument des charges liées à la centralisation qui doivent être pleinement reconnues. Mais attention, les habitants des villes sont aussi heureux de bénéficier d'infrastructures lorsqu'ils se rendent par exemple en station. Il faut que la répartition des charges soit équilibrée.

 


Vert’ Libéraux

Les candidats à la députation

Les candidats à la suppléance

ZUFFEREY Julie, Sion
JANSEN Stéphane, Sion
 

Nos 3 questions à…

Julie Zufferey, Sion 

Dans le cadre des retours de concessions, les communes valaisannes doivent-elles prioritairement choisir les FMV comme partenaire stratégique plutôt qu’un partenaire hors canton?

Si les communes veulent vendre leur part, les FMV sont à privilégier, car le canton veut garder la valeur ajoutée en mains valaisannes (prise de position sur la stratégie en matière de droit de retour). L’idéal serait que les communes gardent leur part pour elles-mêmes et deviennent actionnaires de la nouvelle société. Actuellement, on parle de 60% en mains valaisannes et 40% hors canton. 

Sur le même modèle que les CMS, faut-il regrouper les EMS pour une plus grande efficience?

Un regroupement était opportun pour les CMS, mais ne l’est pas pour les EMS. L’outil de gestion de qualité Qualivista Valais permet déjà une harmonisation cantonale. Le plus important est de garantir le bien-être des résidents et des employés, au travers d’établissements à taille humaine. Je vois d’un bon œil les appartements en colocation tels que les Domino, qui offrent un encadrement médico-social.

Aujourd’hui, les villes financent des infrastructures qui bénéficient à toute une région. Faut-il intégrer ce critère dans la péréquation cantonale?

Non. La péréquation a été mise en place dans un but solidaire. Elle se base sur le potentiel de ressources par commune. Le système en place atteint ce but et il n’est pas nécessaire de revoir son fonctionnement. Un certain nombre de charges sont déjà prises en compte dans la détermination des ressources et il est donc inutile de complexifier la méthode de calcul.

 


RCV Rassemblement citoyen Valais

Les candidats à la députation

Les candidats à la suppléance

LOCHMATTER Pascale, Sion
HRDINA Nicolas, Conthey
DUMOULIN Maryline, Savièse
COUDRAY Pascal, Vétroz
 

Nos 3 questions à…

Hans-Ruedi von Rickenbach, Arbaz 

Dans le cadre des retours de concessions, les communes valaisannes doivent-elles prioritairement choisir les FMV comme partenaire stratégique plutôt qu’un partenaire hors canton?

Oui, le Valais doit maîtriser la gestion de son eau. C’est un défi stratégique, pour la consommation, l’agriculture et l’énergie. Déjà en 2019, le RCV a écrit au Conseil d’Etat pour l’inciter de passer d’une politique de «canaliser l’eau» à celle de la «garder et l’exploiter». Une priorité!

Sur le même modèle que les CMS, faut-il regrouper les EMS pour une plus grande efficience?

La qualité de service et un ancrage régional sont essentiels. Pour limiter les coûts, Il faut trouver des synergies entre les organes administratifs et le RCV propose la création d’une offre supplémentaire entre le domicile et l’EMS sous forme d’habitats indépendants, protégés et avec un soutien.

Aujourd’hui, les villes financent des infrastructures qui bénéficient à toute une région. Faut-il intégrer ce critère dans la péréquation cantonale?

Oui, car les infrastructures qui jouent un rôle cantonal doivent logiquement être reconnues d’intérêt cantonal. CQFD. Il faut toutefois analyser ces outils quant à leur utilisation et leur taille. Exemple, nous devons passer d’une politique de transport décousue à une gestion globale de la mobilité.

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