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Cantonales 2021: les candidates et candidats au Grand Conseil du district de Conthey

«Le Nouvelliste» présente l’ensemble des candidats au Grand Conseil – y compris à la suppléance – des districts du Valais romand. C’est au tour du district de Conthey.

22 févr. 2021, 05:30
Conthey-100

Vingt et un hommes et quatre femmes pour cinq sièges

En 2017, le district de Conthey avait droit à un siège supplémentaire grâce à son évolution démographique. Celui-ci est revenu aux Verts qui ont fait leur entrée au parlement pour cette région. L’autre gagnant était l’UDC qui avait décroché un deuxième siège au détriment du PLR. À l’issue du scrutin, on retrouvait donc 4 élus PDC, 3 PLR, 2 UDC, 1 Vert et 1 AdG pour un total de dix hommes et une femme. 

Aujourd’hui, 21 candidats briguent ces onze sièges dont seulement quatre femmes. Le PDC et l’UDC en présentent chacun cinq, le PLR et les Verts quatre et le PS et Gauche citoyenne quatre, tandis que le RCV, présent il y a quatre ans, n’a déposé aucune liste cette année.

Côté débats, «Le Nouvelliste» leur a proposé d’évoquer une diminution potentielle des surfaces du vignoble valaisan, la place de l’enseignement religieux et des crucifix à l’école ainsi que la volonté ou non d’avoir un service uniquement du tourisme au sein de l’Etat.  

 

 

PLR

Les candidats à la députation

Les candidats à la suppléance

SCHENKEL Sandra,Ardon
VERGERES Jean-Daniel, Châteauneuf-Conthey
ROH-RODUIT Monique, Vétroz

Nos 3 questions à…

Kathleen Rossier Moll, Conthey

En viticulture, faut-il se concentrer sur les zones les plus qualitatives plutôt que de vouloir à tout prix conserver les 4800 hectares du vignoble actuel?

Non. Notre vignoble fait partie de notre patrimoine et il paraît inimaginable de le voir diminuer. Par contre, il doit continuer à s’adapter comme il a commencé à le faire ces vingt dernières années. Il est essentiel d’optimiser l’exploitation des parcelles en intégrant dans la réflexion vignerons et encaveurs. Cette complicité prendra en compte les besoins d’un marché envahi par une forte concurrence étrangère et sensible au prix et à la qualité. Nos vins ne sont pas en manque de médailles et peuvent prétendre jouer dans la cour des grands. La promotion doit être intensifiée pour leur donner la place qu’ils méritent sur les différents marchés.   

Aujourd’hui les crucifix et les animateurs pastoraux ont-ils encore leur place au sein de l’école valaisanne?

Non. Nous ne pouvons renier l’histoire et la culture chrétienne du Valais, mais nous ne pouvons pas non plus faire abstraction de la diversité religieuse grandissante de notre canton. Si le programme d’enseignement de l’éthique et de la culture religieuse est dispensé dans le respect du programme, alors il permettra aux enfants une ouverture aux religions et ainsi le respect d’autres croyances. Ce n’est donc pas qui, mais comment le programme est dispensé. Dans ce domaine, le rôle de l’école est de donner aux élèves les connaissances qui leur permettront de comprendre les diverses religions et leurs symboles sans que personne ne perde les valeurs qui lui sont propres.  

Contrairement à l’agriculture qui pèse beaucoup moins sur le PIB cantonal, le tourisme n’a pas de service au sein de l’Etat. Faut-il en créer un?

Non. En cette période difficile pour le tourisme, les acteurs doivent faire preuve de grande flexibilité et d’adaptation continuelle à de nouvelles pratiques ainsi qu’à la provenance de la clientèle. Ce secteur a besoin d’une structure de promotion professionnelle qui peut rapidement réagir à l’évolution des marchés. Valais/Wallis Promotion, par sa connaissance des acteurs locaux, du marché national et international ainsi que l’orientation de sa promotion intersectorielle, peut relever ce défi. Son rôle doit être renforcé dans le soutien des différents professionnels du tourisme, quelles que soient leurs tailles, tout en leur accordant une autonomie de fonctionnement.


PDC

Les candidats à la députation

Les candidats à la suppléance

MICHELET Audrey, Ardon
MOIX Maxime, Vétroz
DELEZE Sarah, Nendaz
VOUILLAMOZ MOULIN Périne, Chamoson

Nos 3 questions à…

Emmanuel Chassot, Conthey

 

En viticulture, faut-il se concentrer sur les zones les plus qualitatives plutôt que de vouloir à tout prix conserver les 4800 hectares du vignoble actuel?

Non. La production indigène concerne 35% de la consommation suisse. Il y a donc plus de parts de marché à gagner que de surfaces viticoles à supprimer. Au-delà de la qualité, il est nécessaire d’établir une stratégie viable pour les producteurs de raisins ainsi qu’une stratégie commerciale pour faire face aux importations d’alcools à petits prix.

Aujourd’hui les crucifix et les animateurs pastoraux ont-ils encore leur place au sein de l’école valaisanne?

Non. Dans le respect des croyances et libertés de chacun, chaque élève a droit à une éducation religieuse. La religion catholique fait partie de notre histoire et a ses valeurs au-delà de la foi. Il est donc justifié que des signes spirituels historiques aient place dans nos écoles et comme tout autre enseignement, le religieux doit se faire avec conviction.

Contrairement à l’agriculture qui pèse beaucoup moins sur le PIB cantonal, le tourisme n’a pas de service au sein de l’Etat. Faut-il en créer un?

Non. Le fonctionnement actuel par contrat de prestations avec Valais/Wallis Promotion, corporation de droit public, permet une implication forte des branches concernées et de tenir compte des particularités de promotion spécifiques aux différents secteurs d’activités. La création d’un service pourrait pénaliser l’implication professionnelle.


UDC

Les candidats à la députation

Les candidats à la suppléance

GARCIA Ilan, Nendaz
BROCCARD Noam, Ardon
EVEQUOZ Quentin, Chamoson
PELLOUCHOUD Kevin, Orsières
VALIQUER Michaël, Vétroz

Nos 3 questions à…

Kevin Pellouchoud, Orsières

En viticulture, faut-il se concentrer sur les zones les plus qualitatives plutôt que de vouloir à tout prix conserver les 4800 hectares du vignoble actuel?

Non. Il faut au contraire augmenter l’enveloppe de promotion des vins du Valais afin d’augmenter la consommation de vins indigènes et ainsi absorber la production de notre vignoble actuel.

Aujourd’hui les crucifix et les animateurs pastoraux ont-ils encore leur place au sein de l’école valaisanne?

Oui. Le crucifix est notre héritage culturel et le symbole des valeurs du Christ: le respect, le partage, etc. Des valeurs fortes expliquées par les intervenants des cours ECR à l’école. Le programme est conçu pour intégrer toutes les religions, en offrant un regard sur la culture chrétienne qui façonne le Valais.

Contrairement à l’agriculture qui pèse beaucoup moins sur le PIB cantonal, le tourisme n’a pas de service au sein de l’Etat. Faut-il en créer un?

Non. Les besoins du tourisme sont essentiellement ciblés sur la promotion, mission qui a été transférée à Valais/Wallis Promotion et qui devrait jouer ce rôle. Mais que font-ils avec leurs 11,5 millions?


Les Verts

Les candidats à la députation

Les candidates à la suppléance

DETRAZ-MEROZ Jacqueline, Basse-Nendaz
PRAZ Elodie, Aproz
ROUILLER-DESSIMOZ Léa, Daillon

Nos 3 questions à…

Nicole Fumeaux, les Verts, Conthey

En viticulture, faut-il se concentrer sur les zones les plus qualitatives plutôt que de vouloir à tout prix conserver les 4800 hectares du vignoble actuel?

Les conditions du marché ont passablement changé, notre vignoble doit donc s’adapter. Il convient d’assurer le maintien d’une production locale et de qualité, de renforcer la promotion de la production biologique vitivinicole et de valoriser le vignoble valaisan comme patrimoine cantonal.

Aujourd’hui les crucifix et les animateurs pastoraux ont-ils encore leur place au sein de l’école valaisanne?

Le patrimoine religieux et les fêtes religieuses font partie intégrante de la vie valaisanne. Dans un canton de plus en plus diversifié, l’ensemble de la population ne se reconnaît plus dans une seule dimension confessionnelle. En tant que formateur, l’école valaisanne doit aussi en tenir compte.

Contrairement à l’agriculture qui pèse beaucoup moins sur le PIB cantonal, le tourisme n’a pas de service au sein de l’Etat. Faut-il en créer un?

Il est nécessaire de prendre conscience de l’impact que le tourisme a tant sur le paysage valaisan que sur la population. Le SETI doit continuer de valoriser les caractéristiques des régions, en proposant, par exemple, des modèles de développement participatif, où la population a son mot à dire.


PS et Gauche citoyenne

Les candidats à la députation

Les candidats à la suppléance

CRETTENAND Emma, Aproz
FOURNIER Fabrice, Nendaz
LEGER Noah, Conthey
ZUFFEREY Arnaud, Vétroz

Nos 3 questions à…

Fabrice Fournier,  Nendaz

En viticulture, faut-il se concentrer sur les zones les plus qualitatives plutôt que de vouloir à tout prix conserver les 4800 hectares du vignoble actuel?

Non, il est préférable de soutenir nos viticulteurs qui prennent soin de notre paysage agricole, de les accompagner au niveau des remaniements parcellaires, de promouvoir la production bio et le réencépagement du vignoble, et d’intensifier la mise en valeur de nos vins.

Aujourd’hui les crucifix et les animateurs pastoraux ont-ils encore leur place au sein de l’école valaisanne?

Il est bien plus important de se soucier des élèves en difficulté que des crucifix. Les objectifs en culture religieuse sont définis par le Plan d’études romand qui parle d’une découverte des principales religions. Ce cours doit être dispensé par une personne formée au niveau pédagogique.

Contrairement à l’agriculture qui pèse beaucoup moins sur le PIB cantonal, le tourisme n’a pas de service au sein de l’Etat. Faut-il en créer un?

C’est un service important mais qui existe déjà (SETI). Le tourisme est lié à d’autres secteurs. Mais l’Etat pourrait faciliter davantage les synergies et mettre plus en avant les stations plus petites et celles qui offrent une alternative au ski et qui développent un tourisme plus durable.

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