Il ne s’est montré qu’une fois les résultats définitifs connus. Affichant un large sourire à son arrivée au Technopôle de Sierre, Frédéric Favre avoue son émotion «d’avoir participé à l’histoire» du Valais. Pour la seconde fois. Quatre ans après avoir ramené le PLR au gouvernement et réussi l’exploit unique de barrer la route à un conseiller d’Etat sortant (Oskar Freysinger), il deviendra bientôt président du premier gouvernement sans majorité absolue PDC.
Le Vétrozain est conscient de la portée historique de cette élection, mais n’affiche aucun triomphalisme. Pourtant, certains trouveront qu’il y aurait de quoi, tant les coups portés par le PDC au ministre PLR sortant ont été nombreux ces dernières semaines. Frédéric Favre confie à demi-mot son soulagement face à des attaques qui n’ont finalement pas porté. «Mais je suis surtout très heureux que mon travail soit reconnu. J’étais un peu en retrait de tout cela, j’avais confiance dans la...