Ils étaient conseillers d’Etat. Ils sont réélus. Mais ils ont perdu leur majorité absolue. Christophe Darbellay se retrouve seulement cinquième au deuxième tour, alors que Roberto Schmidt a été battu dans son fief haut-valaisan.
«Nous avons vécu un deuxième tour très bizarre», estime le conseiller d’Etat Roberto Schmidt. «Il n’était plus question de personnalités ou de compétences, mais il y a eu des alliances entre les partis et un vote régional dans le Haut.»
La peur du Haut
Roberto Schmidt n’est pas très surpris d’avoir été battu par l’UDC Franz Ruppen dans le Haut-Valais: «La peur a dirigé l’élection dans le Haut-Valais. Tout le monde a dit: «Il faut sauver Ruppen.» Des électeurs PDC m’ont dit n’avoir voté que pour lui parce qu’ils pensaient que j’étais déjà réélu», explique-t-il.
Pour le ministre des finances, si Franz Ruppen avait décroché une quatrième place lors du premier tour, la situation aurait été...