«Le Nouvelliste» vous propose quotidiennement pendant un mois de partir à la découverte des communes du Valais romand. A travers une histoire originale, l’origine du surnom de leurs habitants et aussi une fiche d’identité.
Il était un temps où les élections se jouaient à une voix près. Nous sommes à Vétroz, à la fin des années 20. Dans un Valais central majoritairement conservateur, Vétroz est une enclave radicale qui pointe comme un caillou dans la chaussure des conservateurs.
Le 1er septembre 1928, le délai légal pour l’inscription à la liste électorale en vue des élections communales du 2 décembre suivant expire. «A la dernière minute, trois délégués de la minorité déposent un nombre imposant d’actes d’origine, dont quinze émanent de la commune de Rarogne», raconte Francis Germanier dans son livre «Vétroz: jeune commune». Sur le papier, ces nouveaux arrivants étaient des domestiques, des ouvriers...