Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Saint-Gingolph: des poissons de contrebande aux perles adorées des Anglaises

Entre 1900 et 1970, Saint-Gingolph a fabriqué des perles à partir d’écailles d’ablettes. Toute la famille d’Annik Jacquier travaillait autour de ces nacres, des pêcheurs contrebandiers à sa mère perlière. La tradition est aujourd’hui relancée, mais sans les ablettes victimes de cette surpêche.

05 sept. 2020, 11:30
Les perlières de Saint-Gingolph dans les années 50.
En attendant les élections communales d’octobre
«Le Nouvelliste» vous propose quotidiennement pendant un mois de partir à la découverte des communes du Valais romand. A travers une histoire originale, l’origine du surnom de leurs habitants et aussi une fiche d’identité.

C’était quand Saint-Gingolph était l’un des hauts lieux de la perle du Léman, que les touristes devaient faire la file indienne dans le bourg étroit et qu’Annik Jacquier, enfant se promenant dans les ruelles, se faisait prendre en photo par les Anglaises attendant leur tour d’acheter des perles dans une petite échoppe étroite. C’est une histoire oubliée, qui a marqué pour près d’un siècle la biodiversité du Léman et l’économie des bourgs de pêcheurs.

Mais reprenons depuis le début. La mère d’Annik Jacquier a 93 ans. Dans les années 40, elle a travaillé plusieurs années «aux perles», comme on disait à l’époque. En raison de la grande fatigue de la...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias