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Martigny-Combe: pourquoi l’Arpille n’a jamais pu devenir une station de ski

5000 lits, un golf, un altiport, une piscine, des terrains de tennis, une halle de curling…à la fin des années 60, une société belge voulait faire du mont de l’Arpille, au-dessus de Martigny-Combe, la «station-esplanade des 4 saisons.» Le projet n’a jamais vu le jour. Voici pourquoi.

30 août 2020, 11:30
Les promoteurs avaient vu grand. Mais la Lex Furgler et une volonté déjà affirmée de protéger le paysage suisse sont passées par là.

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«Le Nouvelliste» vous propose quotidiennement pendant un mois de partir à la découverte des communes du Valais romand. A travers une histoire originale, l’origine du surnom de leurs habitants et aussi une fiche d’identité.

«Le ski de novembre à mai». Le slogan fait rêver les exploitants de remontées mécaniques de 2020. Il date de la fin des années 60. L’industrie des sports d’hiver décolle. Et des promoteurs belges voient dans le Mont de l’Arpille, sur les hauteurs de Martigny-Combe, une véritable mine d’or. Plus rentable que celle dont on avait extrait, au début du XXe siècle, 1000 m3 de minerai sans jamais trouver la moindre pépite.

Si le tourisme a le vent dans le dos, l’agriculture de montagne, elle, tire déjà la langue. L’alpage de l’Arpille, détenu par 120 consorts, traverse une crise. «Il n’y avait plus assez de bétail pour que ce soit...

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