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Le rire du boulanger dans les cloches de Finhaut

A Finhaut, le boulanger Roger Lugon-Moulin, mort il y a onze ans, a financé 23 des 26 cloches du carillon de l’église. Véritable personnage de la commune, il était connu jusqu’en Belgique, du côté de Liège.

08 sept. 2020, 11:30
Roger Lugon-Moulin a financé 23 des 26 cloches de l'église de Finhaut en 1995.
EN ATTENDANT LES ÉLECTIONS COMMUNALES D’OCTOBRE
«Le Nouvelliste» vous propose quotidiennement pendant un mois de partir à la découverte des communes du Valais romand. A travers une histoire originale, l’origine du surnom de leurs habitants et aussi une fiche d’identité.

Si vous allez à Finhaut, chaque heure, vous aurez droit à un extrait de mélodie différent provenant du carillon de l’église pour accompagner le temps qui passe. Le rituel date de 1995 et il existe grâce à un homme, Roger le boulanger. «A cette époque, il avait décidé d’offrir à la commune et à la paroisse 23 cloches pour le clocher qui n’en comptait que trois», explique Maxime Gay-des-Combes, alors président de la commune. Le montant? «Personne ne le sait vraiment. Roger ne voulait pas en parler», sourit le président. Seule certitude, il doit être à six chiffres.

En savoir plus: Retrouvez les 63 histoires des communes du Valais romand...

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