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André Délèze, miraculé de l'avalanche de 1957 à Basse-Nendaz

Le 24 février 1957, une coulée de neige dévaste l'entrée du village de Basse-Nendaz, souffle la menuiserie des frères Broccard et fait plusieurs victimes. Juché sur un trax au moment des faits, André Délèze est emporté mais en ressort miraculeusement indemne. Il raconte.

24 août 2020, 20:30
André Délèze sur les lieux du drame de 1957. Au rez du bâtiment, on trouve, comme à l'époque, le dépôt des cars postaux.

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«Le Nouvelliste» vous propose quotidiennement pendant un mois de partir à la découverte des communes du Valais romand. A travers une histoire originale, l’origine du surnom de leurs habitants et aussi une fiche d’identité.

«Je revois ces images aussi nettement que je vous vois vous... Et il ne se passe pas un jour sans qu’elles défilent à nouveau dans mon esprit...» Au moment des faits, André Délèze a 22 ans. Il travaille pour les Carrières Lathion SA. Nous sommes en février 1957 et la neige, cet hiver-là, s’est fait attendre des montagnards et des hôteliers. Jusqu’à cette fin février où, juste avant le week-end, elle se décide enfin à tomber massivement, lourde, gorgée d’eau. Puis, la douceur de la saison la transforme en pluie drue et incessante. Les cours d’eau sortent de leur lit, inondent les caves, dévalent les rues de Basse-Nendaz et ce...

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