«Le Nouvelliste» vous propose quotidiennement pendant un mois de partir à la découverte des communes du Valais romand. A travers une histoire originale, l’origine du surnom de leurs habitants et aussi une fiche d’identité.
L’enclave est exclusivement saviésanne. Le flanc de montagne s’étend sur près de 1000 mètres de dénivelé depuis le fond du col du Pillon. Et les mayens enracinés depuis plusieurs siècles appartiennent aux Dumoulin, aux Bridy, aux Dubuis, aux Reynard, aux Jacquier, aux Luyet, aux Varone ou autres Héritier. «Ici, les vaches causent saviésan. Elles comprennent pas l’allemand», ironisait Pierre-André Héritier dans nos colonnes en 2017. A la Wispile, c’est un peu lui, le chef. Celui qui lui est le plus fidèle. «Je suis presque né là-haut et j’y ai toujours vécu.»
Sylvain Dumoulin, lui, reste contemplatif. «Cet endroit est génial parce qu’il nous offre un paysage totalement différent», s’enthousiasme le...