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José Afonso: "C’était un peu chaud à un moment mais voilà c’est pour ces ambiances qu’on aime le foot."

Pour ce match entre voisins, nous avons la chance de nous entretenir avec José Afonso, l’entraîneur du FC Grône qui affrontait le FC Saint-Léonard pour ce match au sommet de 4e ligue.

07 avr. 2019, 14:26
José Afonso est fier d'être à la tête d'une équipe de Grône joueuse et efficace

Après un match serré contre contre Saint-Léonard, José et les siens repartent de la Pogyre avec le sourire. Il se dit très content de ses joueurs et du travail qu’ils ont fourni sur le terrain. C’est un véritable aboutissement de cinq années de travail.

Quand vous jouez contre le voisin est-ce que l’approche est différente que contre une équipe du Haut-Valais, le sentiment de fierté est plus présent?

C’est différent. Pour moi quand on va dans l’Haut-Valais, je sais qu’il y aura plus de contacts. Il y a beaucoup plus de fautes ils sont beaucoup plus agressifs. Il y a surtout la pression du public. Ce n’est pas la Ligue des champions mais parfois les gens ne comprennent pas ça. Pour ce qui est de Saint-Léonard, je connais quasiment cinquante pour cent des joueurs, j’ai même des bons et des très bons amis dans cette équipe. C’était un peu chaud à un moment mais voilà c’est pour ces ambiances qu’on aime le foot.

Cette victoire arrachée dans les derniers instants est donc méritée?

Je ne dirai pas que le 0-0 aurait été injuste, même 1-1 ou encore 2 2. Il y aurait pu avoir des buts autant d’un côté que de l’autre. Mais il faut rappeler qu’il y avait deux très bons gardiens, qui ont su faire les parades nécessaires et importante, dont le gardien adverse qui a détourné un premier penalty en première période. C’est grâce à ces deux hommes que le score est seulement de 1-0.

Le constat est simple: toutes les équipes sont sorties d’ici avec la tête basse et nous, nous avons gardé le sourire.
José Afonso, entraîneur de Grône II

Avec cette nouvelle victoire vous gardez votre invincibilité à domicile. Est-ce qu’on peut dire que La Pogyre est devenue une forteresse imprenable?

Effectivement, on est chez nous et dans la causerie d’avant-match mon joueur en a parlé. Quand on est chez nous on doit gagner. Le constat est simple: toutes les équipes sont sorties d’ici avec la tête basse et nous, nous avons gardé le sourire.

Qu’est ce que vous entendez par «la famille du FC Grône»?

Nous avons la chance ici d’avoir beaucoup de monde qui nous soutient, du président au comité en passant par tous les spectateurs. Mais il y a également les familles et amis qui viennent nous supporter à l’extérieur que je voudrais remercier. On a la chance d’avoir beaucoup de monde à nos matchs et ça, ça nous donne beaucoup de force et de confiance en nous.

Est-ce que le 5 mai est déjà souligné trois fois dans votre agenda? Ce sera véritablement le jour du match au sommet de ce groupe.

Oui, le 5 mai sera une date importante mais c’est encore loin alors on va continuer à travailler d’ici-là. On va déjà préparer le match contre Lalden. Et comme je vous ai dit, c’est un dimanche matin, j’ai jamais aimé jouer les dimanches matin. Mais voilà ça sera un dimanche matin… Il nous reste encore huit matches et pour nous c’est huit finales.

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