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2e ligue: Salquenen et Vernayaz se laissent une dernière chance!

Ni l’une, ni l’autre équipe n’ont réussi à se départager. Un match nul logique au vu de la physionomie de la rencontre et qui finalement fait l’affaire de tous.

02 juin 2019, 15:37
/ Màj. le 02 juin 2019 à 17:27
Bejamin Zeiter grenat Salquenen - Rafael Abreu bleu Vernayaz-2e ligue

Avec ce petit point récolté, Salquenen et Vernayaz distancent d’une longueur Saint-Léonard et Raron, respectivement 13e et 14e, places synonymes de relégation. «Je suis très heureux, ce point signifie pour nous, une finale et il signifie aussi une finale pour Salquenen.», se réjouissait Freddy Darbellay, entraîneur du FC Vernayaz.

Acclimatation difficile pour les Bas-Valaisans

Le FC Vernayaz a eu du mal à rentrer dans sa partie. Peut-être encore émoussé du trajet ou perturbé par l’attrayant dialecte haut-valaisan, les hommes de Freddy Darbellay perdaient trop de duels, contestaient chaque coup de sifflet, comme si une certaine tension les empêchait de jouer vraiment leur foot. De son côté, Salquenen, pourtant dominateur n’arrivait pas à forcer la décision: «Aujourd’hui il nous a manqué les jambes, la grinta et la réussite devant les buts!», résumait lucidement David Glenz, entraîneur-joueur de Salquenen

Cinq minutes, deux buts

Plus le match avançait, plus les locaux buttaient face à une défense bien regroupée et difficile à contourner. En effet, les Bas-Valaisans retrouvaient leur esprit et leur calme en défendant plus haut et en procédant par contre-attaque, cette stratégie a d’ailleurs très vite fonctionné et au meilleur moment. Suite à un contre, Blaise Sarrasin se déjouait avec brio de deux défenseurs adverses d’un subtil grand pont, avant de servir sur un plateau Yann Gay Balmaz. Bien que beaucoup pensent en rester là dans cette première mi-temps, l’arbitre laissa encore une dernière chance aux Salquenards et Michal Borter ne se faisait pas prier pour inscrire l’égalisation, en deux temps, de la tête. 

Raul Ribeiro, un gardien en état de grâce

Au retour des vestiaires, Salquenen revient avec l’intention claire de faire plier son adversaire le plus rapidement possible. Il leur aura fallu finalement qu’une vingtaine de minutes pour prendre l’avantage, d’une superbe reprise volée. Ce but sera finalement la dernière miette que donnera Raul Ribeiro aux locaux. «Leur gardien a été exceptionnel ce soir, plus rien ne rentrait après le 2 à 1...», analysait David Montani, capitaine du FC Salquenen. En effet, malgré leur très nette domination et leurs innombrables occasions, les locaux n’arrivaient plus à tromper le portier du FC Vernayaz. Son entraîneur, Freddy Darbellay en était conscient: «Je dois quand même tirer un grand coup de chapeau à Raul qui a été déterminant ce soir.»

Un nul pour deux finales

Le FC Vernayaz va tout de même se payer le luxe de revenir dans la rencontre à dix minutes du terme. A la suite d’une contre-attaque rudement bien maîtrisée, Ivan Palesko, surgit dans les seize mètres pour mettre un coup de tête rageur. Les supporters bas-valaisans venus en masse font vibrer la Sportplatz de Salquenen! «On a été très solide défensivement, on s’est battus comme des guerriers. C’est le match qu’on devait faire!», relevait Rafael Pinto, demi du FC Vernayaz.

Avec ce match nul, Salquenen et Vernayaz joueront une «finale» pour le maintien. Les Haut-Valaisans se déplaceront à Saint-Léonard, adversaire direct avec une longueur de retard, tandis que le FC Vernayaz recevra Naters qui compte deux points de plus que les Bas-Valaisans. «Nous avons eu déjà plusieurs finales en cette fin de saison, mais le week-end prochain, ça sera la finale des finales!» conclut avec le sourire David Glenz, entraîneur-joueur du FC Salquenen.

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