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La constituante valaisanne veut supprimer les juges de commune miliciens contre leur gré

Jeudi, à Martigny, la constituante a soutenu largement le nouveau modèle d’une justice professionnelle intercommunale. Un sondage du «Nouvelliste» auprès des juges de commune du Valais romand en poste montre, à l’inverse, que plus de 60% d’entre eux tiennent au système actuel d’un milicien pour une commune.

05 nov. 2020, 17:00
Après Brigue et toujours à cause du coronavirus, la constituante siège au CERM de Martigny. Les 110 élus présents, sur 130, siègent masqués, en respectant la distance sanitaire de 1 m 50 et en mangeant à leur place.

Dépassée, l’exception valaisanne des juges de commune? C’est l’avis quasi unanime de la constituante. Jeudi, seule la gauche haut-valaisanne a pris la parole pour défendre le statu quo du milicien élu par ses concitoyens.

Cocheffe de groupe du PDC, Marie Zuchuat a été l’une des plus critiques à l’égard du modèle actuel. «Les juges de milice ont vécu. Il faut certes une justice de première instance qui soit de proximité, mais l’augmentation des cas à traiter et leur complexification nécessite une disponibilité et des compétences toujours plus grandes; d’autant plus avec les fusions de communes.»

D’ordinaire grand défenseur des institutions originelles et de l’autonomie communale, le chef de groupe UDC Jean-Dominique Cipolla n’a, cette fois, pas non plus plaidé pour la conservation du système actuel. «Les amateurs, même éclairés, n’ont plus leur place dans l’institution judiciaire.»

Les juges de milice ont vécu car l’augmentation des dossiers et leur complexification nécessitent...
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