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La constituante valaisanne coûtera 6,2 millions

Le Grand Conseil paraît prêt à accepter l’enveloppe demandée par la constituante pour ses quatre ans de travail, même si c’est plus que ce qui avait été prévu à l’origine.

14 nov. 2019, 10:07
Les séances de la constituante n'auront pas toutes lieu à Sion. Ce point a subi quelques critiques dans les travées du Grand Conseil.

Pour ses quatre ans d’activité, la constituante valaisanne coûtera probablement 6,2 millions aux contribuables. Cette enveloppe devrait être acceptée par le Grand Conseil vendredi, malgré les critiques émises lors des débats de jeudi.

L’UDC dit non

L’UDC est le seul parti à s’opposer clairement au budget présenté pour les quatre ans de travaux de la constituante.

Alexandre Cipolla (UDC du Bas) fait remarquer que le coût qui avait été présenté lors du débat précédant la votation sur la mise en place de la constituante était de 4 millions. «Je me demande si les citoyens valaisans auraient accepté la création de la constituante si la vraie facture leur était connue» au moment du vote. Michael Graber (UDC du Haut) fait lui remarquer que pour la seule année 2019, la facture a augmenté de 700 000 francs.

D’autres députés trouvent que l’enveloppe est importante, mais l’acceptent. Les jaunes, par Diego Clausen, déclarent «qu’il faut avaler ces crapauds». Ils assurent qu’«il n’y aura pas un centime de plus».

De son côté, Vincent Roten (PDC) estime qu’avec ces 6,2 millions «nous restons dans un cadre financier acceptable pour un travail de cette ampleur».

Critiques sur le travail

Plusieurs groupes ont profité de la discussion pour critiquer la manière de fonctionner de la constituante.

Pour Alexandre Cipolla, les séances décentralisées dans toutes les régions du canton sont «des caprices de constituants en mal de notoriété». Il remet aussi en cause l’engagement d’experts. «L’UDC condamne cette manière de faire.»

Le PDC du Haut se demande si les ateliers participatifs ouverts à la population sont nécessaires, puisque les constituants sont les représentants de cette même population. Ils se posent aussi des questions sur la nécessité d’avoir des séances décentralisées à travers le canton.

Du côté du PLR, Stéphane Ganzer salue, au contraire, l’ouverture dont fait preuve la constituante.

L’horloge tourne

Le temps imparti à la constituante pour réviser totalement la Constitution cantonale est limité. Bastien Collet (AdG) rappelle que «l’horloge tourne» et qu’un an s’est déjà écoulé depuis la mise en place de la constituante qui n’a que quatre ans pour mener à bien son projet.

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