Ceux qui s’attendaient à des débats plus apaisés qu’au Grand Conseil auront été surpris. Seulement trois minutes après le début de la séance, l’UDC a tenté de reporter la discussion du jour au mois de juin.
En vain. Les autres groupes ont aussi regretté d’avoir reçu le projet de règlement amendé, vendredi soir seulement. Mais pas au point de reporter la séance au mois de juin, comme proposé par l’UDC.
A lire aussi : Constituante valaisanne: beaucoup à faire en peu de temps
Au grand dam de Cyrille Fauchère, qui avait déclaré quelques minutes plus tôt au plénum: «On peut traiter 121 amendements à la lumière de sa lampe de chevet ou en se levant plus vite le matin. Mais ce n’est pas comme cela que l’on démarre la réécriture d’une Constitution sur une base solide.» Pour analyser les propositions de modification du projet de règlement émises par les partis et les élus, le parti aurait souhaité un délai de 20 jours, similaire à la pratique du Grand Conseil.
«340 000 Valaisans ne comprendraient pas»
Représentant d’Appel Citoyen, Jean-François Lovey comprend les regrets relatifs à l’étroitesse des délais. «Mais 340 000 Valaisans se demandent ce que nous faisons depuis notre élection en novembre 2018. Ils ne comprendraient pas que nous reportions l’adoption de notre règlement d’organisation et l’élection de notre secrétaire général.»
A lire aussi : Constituante: un projet de règlement teinté de réforme
Le socialiste du Haut, German Eyer, s’est également exprimé lors de la discussion nourrie de 25 minutes. «L’UDC est opposée à la constituante. Elle essaie de repousser le début des travaux. C’était prévisible.»
Polémiques ou non, les débats se poursuivent toute la journée.