Les Verts, qui présentent des listes dans les huit districts du Valais romand, lancent dans l’aventure de l’élection à la constituante 42 femmes et 37 hommes.
«Les Verts présentent la liste la plus féminine. Ils démontrent par là même que lorsque l’on veut, on peut!» lance le président du parti écologiste valaisan, Jean-Pascal Fournier, qui fustige au passage les autres partis puisque la gent féminine ne représente que 35% de l’ensemble des candidats désirant siéger dans la future assemblée.
Lors d’une conférence de presse tenue jeudi, le président a expliqué que «pour donner plus de chances aux femmes, les Verts valaisans se sont largement employés à les convaincre de se présenter sur leurs listes» et ils ont réussi.
Une majorité de candidats non-membres des Verts
Les Verts souhaitent que la révision de la Constitution cantonale soit effectuée «par une assemblée citoyenne et non par un Grand Conseil bis». Cette vision des choses se ressent dans la composition de leurs listes. «Sur les 79 candidats présentés, 75 n’exercent aucun mandat politique, 43 ne sont pas formellement membres des Verts», annonce Jean-Pascal Fournier. Ainsi, en Entremont, par exemple, il n’y a que des candidatures indépendantes sur la liste Les Verts et citoyens.
Des chantiers de réflexion
Pour les Verts, l’assemblée constituante doit être le lieu où le Valais doit être repensé, en tenant compte de ce qui a changé dans le canton depuis la rédaction de la Constitution cantonale actuelle qui date de 1907.
Les élus verts militeront pour repenser l’organisation territoriale du canton pour faire des régions les futures entités politiques et territoriales. Ils souhaitent étendre les droits des citoyens, tout en reconnaissant les droits des enfants, des aînés, des handicapés, des minorités culturelles et ethniques.
Les écologistes visent évidemment à inscrire dans la nouvelle Constitution le principe du développement durable. «Le principe de l’économicité des ressources naturelles et le principe de la durabilité de leur utilisation doivent être inscrits dans notre Constitution cantonale et orienter toutes les actions de l’Etat», estime Jean-Pascal Fournier.