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Les accents? De l’identité qui se partage. Le commentaire de Patrick Ferrari

Sept étapes pour sept jours d’aventure aux quatre coins de la partie romande du canton. Une centaine de rencontres hautes en couleur de Val-d’Illiez à Chermignon en passant par Evolène ou Orsières. Cet été passé à la recherche des accents du Valais m’a convaincu de leur richesse.

31 août 2018, 18:00
Patrick Ferrari, journaliste.

Et pourtant, chez moi, il n’a jamais été vraiment prononcé. Tout au plus, il m’arrive de lâcher quelques «mainant», deux trois «volontchers» et d’autres spécialités de langage du bon Valaisan. Et cela, plus par jeu que par habitude. S’il est possible de détecter mon origine cantonale, impossible de situer le village d’où je viens à mon parler. C’est que je viens de Saint-Léonard et non de «Saint-Yônard», comme disent encore certains par chez moi. D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai plutôt cherché à camoufler mon accent, notamment dans mon travail. Dans les médias et plus particulièrement à la télévision avoir un phrasé régional passe plutôt mal. Vient s’ajouter à cela une question générationnelle. Les gens de mon âge ont gommé en grande partie les spécificités chantantes découlant des patois villageois. Dommage.

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La...

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