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Visitez un écrin de paille, spacieux et zen à Savièse

Qui ne connaît pas l’histoire de la maison de paille des trois petits cochons? La sympathique mais récurrente allusion à cette habitation bioclimatique fait sourire ses propriétaires. Leur logis, isolé avec des bottes de paille, n’est pas près de s’envoler.

21 avr. 2019, 08:00
Les propriétaires ont tiré profit du terrain escarpé pour construire une maison à flanc de coteau, avec des places couvertes dans les soubassements.

La construction de leur logis aura exigé deux ans de travaux, menés par un homme aux mains d’or, Jordi Vallbona et son épouse, l’architecte Céline Germanier. «C’est une maison au temps long, nous explique la propriétaire. Peu ou pas de plans. Une discussion et des adaptations permanentes au fil du chantier.»

Résultat: un bâtiment conçu, conformément à leur postulat de base, à partir de matériaux écologiques, sains et confortables. Egalement caractérisé par une très faible consommation énergétique. Chauffage et eau chaude sanitaire sont alimentés par des panneaux solaires thermiques. Avec un poêle à bois hydraulique en guise d’appoint pour les jours sans soleil au creux de l’hiver. «La maison fonctionne selon les éléments naturels, et non pas en dépit de ces derniers.»

Raison pour laquelle la pièce centrale – l’atrium – totalement vitrée côté sud sur quelque six mètres de hauteur, bénéficie de la générosité optimale du soleil. Une vue panoramique sur le val d’Hérens et la montagne en cadeau. Dans l’atrium, un mur capteur en terre restitue la chaleur emmagasinée le jour, durant la nuit. La chaleur de l’atrium se répartit dans toutes les autres pièces, dont la mezzanine, les chambres et salles de bains, communiquant entre elles.  «Tout le monde se voit… sauf si une porte claque. Cette gestion de l’espace est une façon de repenser «le vivre-ensemble».

La sobriété du mobilier,  l’uniformité des matériaux, les couleurs chaudes et neutres et l’habillage épicéa concourent à transmettre un sentiment de sérénité et de liberté. «Les enfants apprivoisent cet espace sans limites ni barrières avec leurs jouets. Oui, c’est zen ici mais aussi très vivant.»

 

Cet article est à lire dans notre supplément «Spécial Habitat» de ce mercredi 17 avril en cliquant sur la couverture ci-dessous.

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