Un divorce ou la perte d’un emploi et c’est le début d’une spirale infernale. De nombreux Romands se retrouvent ainsi du jour au lendemain sans logement. C’est ce qui est arrivé à Marc*, un Genevois qui préfère garder l’anonymat. Une séparation compliquée a poussé ce quadragénaire, père de cinq enfants, à la rue. Malgré des rendez-vous réguliers, les services sociaux ne parviennent pas à lui trouver un logement. Il faut dire que les critères des régies sont parfois difficiles à remplir et les fondations de l’Etat de Genève doivent gérer un important nombre de demandes. Marc* trouve refuge dans des foyers d’urgence.
«Je partageais ma chambre avec des personnes instables ou toxicodépendantes. Il y avait des va-et-vient permanents. C’est difficile...