Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Quel type de toilettes installer chez soi?

Les toilettes constituent un élément indispensable de nos logements. Mais, face à la variété des modèles, comment effectuer à coup sûr le bon choix?

24 avr. 2021, 17:00
On n'imagine pas un logement sans un lieu d'aisance, alors autant le choisir avec soin.

1. W.-C. à poser: facile à installer, mais désuet

C’est le modèle classique par excellence qui équipait autrefois tous les foyers. Si le W.-C. à poser tend à être supplanté depuis par ses nombreux concurrents, il reste toutefois une valeur sûre grâce à son côté très pratique. Il est particulièrement facile à installer. Il suffit de le visser au sol et le raccorder à l’évacuation d’eau placée dans le mur ou dans le sol en recourant à des pipes ou des manchons.

L’emplacement du tuyau d’évacuation rendra la tâche plus ou moins aisée. S’il est placé dans le mur, on parle alors de W.-C. à sortie horizontale, et le raccordement s’avère plutôt simple. Il faut juste choisir la bonne longueur et la forme de la pipe ou du manchon. Seul l’encombrement visuel pourrait s’avérer gênant. Un aspect qui ne concerne pas les toilettes à sortie verticale. Avec ces anciens modèles, qui se font de plus en plus rares, l’évacuation s’effectue par le sol. Il faut alors commencer par le raccordement avant de fixer la cuvette, ce qui nécessite une certaine précision.

Notons encore que le réservoir peut être à la fois intégré à la cuvette, attenant ou suspendu en hauteur. Si le dernier cas, qui concerne les plus vieux W.-C., exige une évacuation horizontale, les deux autres fonctionnent indistinctement avec les deux types de sortie.

 

Avantages

  • Il s’installe facilement et rapidement
  • Il est le modèle le moins cher du marché
  • Peu encombrant, il libère de l’espace

Inconvénients

  • Son esthétique vieillotte s’intègre mal à un habitat moderne
  • Il est bruyant à cause du réservoir et du mécanisme de la chasse d’eau à découvert
  • Son entretien est quelque peu fastidieux

 

2. W.-C. suspendu: esthétique, mais compliqué à poser

Il est devenu en quelques années le modèle le plus répandu. Contrairement aux toilettes à poser, seule la cuvette et les boutons de la chasse d’eau sont visibles. De quoi rendre le W.-C. suspendu esthétique et discret. Tout le secret réside dans le fait de dissimuler réservoir, mécanisme de la chasse d’eau et tuyaux d’évacuation dans un bâti-support, un cadre métallique dans la plupart des cas.

Mais la pose implique des travaux assez conséquents, car le bâti-support doit offrir une solidité des plus fiables. Celui-ci peut être fixé au mur, si ce dernier supporte de lourdes charges. Sinon, il faut opter pour une structure autoportante à fixer au sol ou un élément qui va s’appuyer à la fois sur les parois et le sol.

Notons qu’il faudra éventuellement démonter les plaques de plâtre qui le recouvrent en cas d’intervention sur les canalisations. Plus flexible que celui à poser, le W.-C. suspendu permet de régler la cuvette en hauteur, de quoi le rendre plus ergonomique pour les personnes âgées et à mobilité réduite. Si le bâti-support tend à diminuer l’espace, on peut lui donner une touche personnelle avec du carrelage ou de la peinture, de quoi en faire un élément de décoration dans cette pièce plutôt froide.

 

Avantages

  • Son esthétique et son look épuré apportent une touche de modernité
  • Il est facile à nettoyer et rend l’entretien de la salle d’eau plus aisé
  • Il convient très bien aux personnes à mobilité réduite

Inconvénients

  • Il nécessite des travaux importants et coûteux
  • Son emprise ne convient pas aux petites pièces
  • Sa réparation requiert de démonter le mur dans certains cas

 

3. W.-C. lavant: sophistiqué, mais coûteux

Des pays asiatiques tels que le Japon ou la Corée du Sud l’ont adopté depuis de nombreuses années. Le W.-C. lavant, aussi appelé toilettes japonaises ou «washlet» en anglais, reprend le principe du bidet, son ancêtre. Grâce à sa douchette intégrée, le W.-C. diffuse un jet d’eau réglé à la température corporelle et à l’intensité désirée pour nettoyer les parties intimes. L’eau permet de se sentir beaucoup plus propre et se révèle moins agressive que le papier.

Les modèles les plus sophistiqués sont même dotés d’une lunette chauffante, d’une fonction de séchage via une minisoufflerie à air chaud et d’un filtre à charbon qui permet de capturer les mauvaises odeurs. Certains vont même jusqu’à diffuser de la musique, histoire de couvrir d’éventuels bruits gênants. Autant d’équipements potentiels qui nécessitent certains travaux, en particulier le raccordement à l’eau et à l’électricité, plus ou moins coûteux.

Si l’on opte pour un modèle d’entrée de gamme, soit un simple abattant équipé d’une douchette, il faut compter quelques centaines de francs. Pour un produit haut de gamme doté de plusieurs options, alors la facture se chiffre en milliers de francs. Quant au bilan écologique, il est relativement semblable à celui de W.-C. classiques. En effet, ce qu’un washlet économise en papier, il le dépense en eau et en consommation électrique.

 

Avantages

  • Il offre une forte sensation d’hygiène et de confort
  • Il est personnalisable grâce à une large gamme d’options
  • Il permet de diminuer la quantité de papier, voire de s’en passer

Inconvénients

  • Son coût en fait l’un des modèles les plus chers du marché
  • Il requiert des travaux de raccordement à l’eau et l’électricité
  • Il demande de changer d’habitudes

 

4. Toilettes sèches: écologiques, mais encore mal vues

Elles sont souvent vues comme un W.-C. d’appoint, de festivals ou indiqué pour les pays où égouts et stations d’épuration font défaut. Mais les toilettes sèches peuvent être installées partout, y compris dans un logement récent. Elles permettent de réaliser de substantielles économies en matière d’énergie, de construction et d’assainissement des canalisations.

Au lieu de finir dans l’eau, les excréments sont évacués dans une cuve et mélangés à divers déchets végétaux, tels que copeaux de bois, sciure, paille, etc. La combinaison des deux va se transformer en compost sous l’action des micro-organismes.

Au lieu de considérer nos matières fécales comme des déchets à éliminer, on les recycle comme engrais pour son jardin, par exemple. Il suffit de stocker cette matière organique dans un lieu humide et bien ventilé – une bonne ventilation évite aussi les mauvaises odeurs – pour qu’elle soit de bonne qualité. En général, celle-ci se décompose, puis tombe dans un tiroir que l’on vide tous les deux à trois mois ou dans un vaste caisson de compostage au sous-sol ou à l’extérieur du logement.

 

Avantages

  • Elles ne consomment pas d’eau
  • Les excréments peuvent être convertis en engrais
  • Elles sont mobiles et peuvent être installées partout

Inconvénients

  • Elles jouissent (à tort) d’une mauvaise réputation
  • L’esthétique n’est pas leur atout premier

 

Cet article peut être lu dans notre magazine «Votre habitat» en cliquant sur la couverture ci-dessous.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias