Silence dans cette classe de 7H de Miège où quatorze élèves accueillent Stéphanie Gavillet, infirmière en pédiatrie. La professionnelle en santé arrive masquée, précaution sanitaire oblige en cette crise du coronavirus. «Je suis les enfants diabétiques et les aide dans la vie de tous les jours et à l’école. Aujourd’hui, je suis là pour vous donner des petites astuces pour aider Maeva en cas de besoin», explique-t-elle d’emblée à l’assistance.
Maeva, assise au milieu de la classe, sourit timidement. La fillette de 10 ans est atteinte de diabète de type 1 et doit sans arrêt vérifier sa glycémie pendant la journée pour éviter de se retrouver en hypo- ou hyperglycémie. «Comme vous la côtoyez presque tous depuis des années, vous connaissez un peu sa maladie. C’est un avantage», ajoute Stéphanie Gavillet. Les écoliers opinent du chef.
Ainsi, quand l’infirmière leur demande ce qu’est le diabète, les réponses fusent. «C’est quand...