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13.01.2021 20:00 SantéDépendance Pratiqué à haute dose, le sport peut être néfaste pour la santé. Candide Pralong, le fondeur du Val Ferret, en a fait l'expérience. Témoignage.
Candide Pralong a été frappé par le syndrome du surentraînement en septembre 2018. Le fondeur professionnel du val Ferret était en pleine ascension sur les courses de longues distances. L’athlète a d’ailleurs remporté le classement général des longues distances en 2017 (Fis Worldloppet Cup). Il a également participé aux Jeux olympiques de Pyeongchang en 2018. Le syndrome du surentraînement l’a stoppé net dans son élan et l’a forcé à mettre sa carrière entre parenthèses.
«Ça m’est tombé dessus sans prévenir. Je n’ai rien vu venir. J’avais des maux de tête et mes muscles me tiraient. J’avais l’impression d’être malade, d’avoir la grippe. Le médecin de Swiss-Ski m’a fait un contrôle avec une prise de sang. Il m’a dit que ce n’était rien de grave, que je souffrais d’un petit refroidissement», raconte le fondeur de 28 ans.
Le sportif prend un temps de repos. Les jours passent, mais il ne voit aucune amélioration de son état de santé. «Au contraire, ça empirait avec le temps. Les douleurs étaient toujours plus violentes. Les maux de tête étaient devenus des migraines et mes muscles me tiraient toujours plus fort», poursuit-il.
Il tente tout de même de faire un peu de course à pied, mais il se sent tout de suite mal. Une semaine plus tard, il retourne chez le médecin. Ce dernier fait différents examens pour étudier toutes les possibilités (mononucléose, maladie due à une piqûre de tique, etc.).
Il finit par diagnostiquer un syndrome de surentraînement. Généralement, cela se manifeste par des douleurs musculaires et articulaires, une fatigue intense liée à une charge d’entraînement excessive et un temps de récupération insuffisant, ainsi qu’une baisse de performance. Ce syndrome affecte plus souvent les athlètes d’endurance.
«Dans ma tête, c’était difficile d’accepter ce diagnostic. Je n’avais pas un papier avec écrit noir sur blanc que c’était ça, aucuns résultats scientifiques… Quand on se casse une jambe, on voit clairement la fracture sur la radio. Comme je n’avais pas de preuve, je me disais souvent que je fabulais…» explique l’athlète.
A cette période, il commence à échanger avec Jason Rüesch, un fondeur grison, qui a connu la même expérience un an plus tôt. «Ça aide de voir que l’on n’est pas seul, que d’autres personnes sont passées par les mêmes étapes, que c’est humain… Je peux suivre son évolution, sa reprise de la compétition», raconte Candide Pralong.
Le sportif prend de longues périodes de pauses pour permettre à son corps de récupérer. Puis, il tente à deux reprises de s’y remettre, une fois fin 2018 et une fois en ce début d’année. La première phase d’entraînement se passe bien, mais dès qu’il intensifie le rythme, rien ne va plus.
«A ce moment-là, je me suis rendu à l’évidence. J’ai compris que ça ne servait à rien de recommencer comme avant… J’ai pété un câble et j’ai fini par réserver un voyage à Dubaï. Là-bas, j’ai pu déconnecter et me couper un peu de mon environnement habituel et de mes proches. Je n’ai pas fait de sport du tout», continue-t-il.
Après discussion avec son entraîneur, il décide de ne pas reprendre les entraînements avant le mois de mai. Il peut toutefois pratiquer des sports de loisirs de manière raisonnable, s’il en ressent l’envie. «Je m’entraînais facilement quatre ou cinq heures par jour. Alors pour moi, c’est très dur.
Le sport est devenu une drogue. Je me sens mal quand je ne peux pas en faire. Il me manque quelque chose», avoue Candide Pralong. «J’aime me donner à fond, être complètement exténué, ressentir l’adrénaline. Je suis drogué à l’intensité. Je me rends bien compte que les sports tranquilles ne me procurent pas de plaisir.» Pour autant, l’athlète ne se décourage pas et garde le moral. Il avance petit à petit sur son Chemin et a déjà pris du recul sur la situation.
«Je reste positif. J’espère que je pourrais reprendre la compétition. Mon ami a pu s’y remettre et il a fait une plus ou moins bonne saison.» En attendant de trouver un nouvel équilibre et de pouvoir renouer avec le sport de haut niveau, il s’investit plus intensément dans ses études à l’Université de Fribourg où il étudie les sciences du sport.
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