«Le Nouvelliste» a récemment fait vivre à ses lecteurs l’expérience du Haut-Valais sur le terrain, en envoyant des binômes de journalistes à la découverte d’un territoire encore trop méconnu du côté romand de la barrière linguistique. L’aventure fut belle, riche en rencontres et en histoires, intense. Mais pas forcément pionnière. Depuis sa fondation au mitan de la décennie écoulée, Walliser Seema la matérialise sur disques, en répétition et en concert, partagé aujourd’hui de façon égale entre le haut et le bas.
«Le peste et la cholera»
Dans le quartier de Glarey à Sierre, au rez d’une petite maison en bordure de route, les quatre – oui, sur la photo ils sont trois, mais la formule a changé récemment – musiciens entament leur répète avec un petit coup de blanc frais et discutent volontiers des particularismes régionaux, des clichés qui courent, et finalement de la complicité qui les lie. «Ouais, on...