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Sprachgrenze – frontière linguistique ou frontière tout court? La chronique de Jean-Pierre Bringhen

08 août 2019, 12:00
Jean-Pierre Bringhen, entrepreneur et économiste

L’histoire de l’humanité se démarque par une recherche constante des différences entre individus. Cet esprit de dualité, qui dévoile notre stratégie de survie par la préservation de nos gènes au détriment de ceux des autres, est révélateur. Inconsciemment, nous recherchons l’opposé de nous-mêmes: je suis blanc, l’autre est noir; je suis croyant, l’autre, athée; je suis de droite, l’autre est de gauche, et ainsi de suite, toujours en quête de l’ami ou de l’ennemi potentiel. Une telle analyse binaire et archaïque n’a plus sa raison d’être dans les temps modernes. L’acceptation de la diversité et des avantages qui en découlent revêt une importance toute particulière de nos jours, notamment en Valais.

Le Valais est un canton dit bilingue, avec la Raspille servant de barrière linguistique, et donc séparé en deux pour des raisons historiques. Or, cette frontière doit disparaître si on veut accéder à la formidable dynamique qu’apporterait la synergie...

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