Il a couché sur la portée 670 éruptions d’âme. 670 œuvres chorales et instrumentales qui font résonner la puissance d’une harmonie qui sourit, raconte, connecte et nourrit. Oskar Lagger vient de déposer ses compositions à la Médiathèque Valais, dans un fonds riche destiné à la postérité. Un point d’orgue à la partition de sa vie. Pour maintenir le souffle d’une existence musicale qui a compté. Pour lui et pour tout le Valais.
«Vous noterez bien Oskar avec un «K» dans l’article», prie-t-il d’entrée lors de notre rencontre. Enfant de Münster adopté très jeune par Sion, l’homme de musique a toujours porté sa double culture en lui. «J’ai sans cesse essayé de faire le lien entre le haut et le bas du canton.» Et il a réussi. A travers le prisme des casquettes de chanteur, compositeur, professeur et directeur du conservatoire qui ont orné sa tête droite et profondément humaine durant...