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Non, le Haut ne vote pas toujours à l’opposé du Valais romand

Des Haut-Valaisans dans le camp des conservateurs et des francophones du côté des progressistes. Le vote de dimanche sur la loi contre l’homophobie a montré cette image divisée du canton. Nouvelle ou pas? «Le Nouvelliste» s’est plongé dans les archives.

10 févr. 2020, 17:30
A Salquenen, la Raspille sépare le Haut-Valais du Valais romand. Frontière linguistique, elle est aussi régulièrement une frontière politique.

Elle paraît lointaine l’époque où les Haut-Valaisans passaient pour plus progressistes que les francophones. Et pourtant. En 2005, la partie germanophone du canton avait davantage soutenu le partenariat enregistré que le Valais romand.

A lire aussi : Comment comprendre le non du Haut-Valais à la norme contre l’homophobie (9 février 2020)

On se demande donc ce qui a pu changer en quinze ans pour que le Haut refuse à 50,5% la loi contre l’homophobie, acceptée chez nous à 67%.

Même si 40% des communes du Haut ont voté comme le Bas et qu’à 230 voix près sur 25 000, il disait aussi oui, on ne peut pas s’empêcher de repenser à ces fois où le Haut s’est distingué par son conservatisme.

Plus favorable aux juges étrangers que le Bas

Dimanche, Mathias Reynard a cité l’exemple de sa récente défaite face à la PDC Marianne Maret, lors du scrutin pour le...

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