Il y a un truc avec le Valais que je ne savais pas: il y a toujours plus profond.
Et ce qui est bien, quand on plonge dans les recoins reculés d’un coin perdu, c’est que les autres n’y sont pas! Sans blague, plus tu t’enfonces dedans, moins y en de gens autour.
Binn, c’est tellement la fin de la fin que les gens descendent du car avant. Sans blague, j’étais le dernier dedans quand il est entré dans le tunnel de la mort, le tunnel d’avant la destination, un couloir creusé à la dynamite avec une seule voie et juste quelques loupiottes pour que le
chauffeur puisse viser droit. Alors oui, il y a bien une astuce pour que les véhicules s’y croisent, mais je vous la dis pas vous n’avez qu’à venir…
Ce qui est sûr, c’est que quand tu ressors de l’autre côté, vivant, t’es coupé du...