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Quand la SSR évoque le Haut et le Valais romand: interview croisée de Jean-Michel Cina et Pascal Crittin

Respectivement président et directeur de la SSR, le haut-valaisan Jean-Michel Cina et le bas-valaisan Pascal Crittin ont répondu à notre interview croisée de l'été. Le premier rêve d'un collège bilingue à Sierre, tandis que le second loue les balades dans le Lötschental.

29 juil. 2019, 05:30
Jean-Michel Cina, président de la SSR et Pascal Crittin, directeur de la SSR

Quel est votre niveau de français?
Jean-Michel Cina: Très bon. Quelqu’un m’a même dit un jour que j’avais fait de sacrés progrès en allemand.
Pascal Crittin: Compréhension: très bon. Expression: correct. Je ne me ferai jamais à der, die ou das…

Pour vous, le Haut-Valais, c’est…?
Jean-Michel Cina: Ma patrie, mes racines, le lieu où j’habite.
Pascal Crittin: Un pays de contrastes. D’un côté une sorte d’origine du monde valaisan à la beauté sauvage, des montagnes plus escarpées et impressionnantes qu’en bas (relire «Petits suicides entre amis» de Paasilinna), un fromage à raclette plus corsé que les autres, des Tschäggattä plus effrayants que les peluches d’Evolène et une langue qui vient du fond des âges, que même les Suisses allemands ne comprennent pas. D’un autre côté, une région moderne, très dynamique, un pays ouvert et plus proche de Berne, Zurich et Milan que ne l’est le Bas-Valais.

Une découverte outre-Raspille...

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