Elles sont partagées entre la joie du travail accompli et la tristesse. «Cela fait quand même bizarre de quitter nos élèves – les tout premiers de notre carrière», confient la Nendette Mathilde Fournier (23 ans) et la Bramoisienne Gaëlle Sinnaeve (22 ans). Ces étudiantes de la Haute école pédagogique (HEP) de Brigue ont mené de front leur dernière année d’étude et la prise en charge d’une classe de 7H à Zermatt.
C’est la première fois que ce genre de tandem était organisé en Valais pour pallier le manque d’enseignants. Seize étudiants ont participé au projet pilote, tous germanophones à l’exception de Mathilde Fournier et de Gaëlle Sinnaeve. «Mais l’allemand ne nous a pas posé problème. Et puis, je comprends de mieux en mieux le haut-valaisan, même si c’est encore compliqué de le parler», confie Gaëlle Sinnaeve.
Dotées désormais d’outils
Pour les Valaisannes, l’expérience s’est révélée très positive. «On a appris...