Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Cohésion cantonale: regards croisés au-dessus de la Raspille

Le nombre de pendulaires entre le Valais et Berne a quadruplé, depuis l’ouverture du Lötschberg en 2007. Une semaine après que «Le Nouvelliste» a montré que 1900 Valaisans se rendent régulièrement à Berne pour travailler, cinq personnalités du Haut et cinq du Bas évoquent la relation entre les deux régions. En attendant les travaux de la Constituante, elles proposent également des pistes pour améliorer la cohésion cantonale.

07 juin 2019, 10:02 / Màj. le 08 juin 2019 à 05:30
RAPPROCHEMENT: RELATIONS HAUT ET BAS VALAIS…

1. Le Lötschberg a-t-il éloigné les Valaisans?

Vu du Haut…

… la majorité de nos interlocuteurs considère que le Lötschberg n’a pas éloigné les Valaisans francophones et germanophones. Et pour cause: ceux-ci l’étaient déjà avant l’ouverture du tunnel de base en 2007. Journaliste à Kanal 9, Isabel Zumofen constate que de nombreux Haut-Valaisans prisaient déjà les emplois offerts par le canton de Berne, plus diversifiés et en allemand. «Avant, les Haut-Valaisans déménageaient à Berne. Aujourd’hui, ils y pendulent.»

L’ancien conseiller d’Etat Wilhelm Schnyder évoque, lui aussi, «une certaine imperméabilité entre les deux parties du canton. Et ce depuis quelques décennies.» Pour cette raison, il ne conclut pas à un éloignement des Valaisans, malgré un rapprochement indéniable entre le Haut-Valais et Berne.

Car tant que les Valaisans ne parleront pas la même langue, la Suisse allemande sera toujours plus attractive que Sion. Présidente de Zermatt, Romy Biner-Hauser avoue qu’elle reste «plus...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias