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Banque cantonale du Valais, le silence collectif. Par Herold Bieler

Deux fois par mois, le «Walliser Bote» tient chronique dans «Le Nouvelliste» pour permettre de mieux comprendre la réalité et les enjeux haut-valaisans.

19 déc. 2019, 20:00
Herold Bieler, rédacteur en chef du «Walliser Bote», porte son regard sur l'actualité haut-valaisanne et cantonale.

Attestation de solvabilité ne tenant pas compte des risques et fausses cartes de visite pour la recherche d’argent en France: Jean-Daniel Papilloud, l’ex-directeur de la Banque cantonale du Valais (BCVs), a tout fait pour accorder à l’entreprise de son ami un prêt de 90 millions de francs. Quatre ans plus tard, Alkopharma, qui a falsifié les dates de péremption de médicaments anticancéreux, a fait faillite. La banque a perdu 21 millions de francs. Papilloud a été récompensé par le Conseil d’Etat en obtenant la présidence du conseil d’administration de l’institut financier.

Pour rendre service à son ami d’Alkopharma, le directeur Papilloud, de 1992 à 2012, a profité, il y a dix ans, des turbulences au sein du conseil d’administration et du président surchargé qu’était F. Bernard Stalder. Numéro un dans le monde bancaire valaisan, avec de bons états de service, Jean-Daniel Papilloud jouissait d’un pouvoir énorme et d’encore plus d’influence....

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