Elle appelle des univers multiples. Sinueux, mystiques, parfois sombres, toujours oniriques. Peintre née en terres sicilienne et débarquée en Valais il y a cinq ans, Liliana Salone fascine. Par son monde, logé aux confins du concret et de l’imaginaire. Rencontre avec une créatrice partie pour être architecte. Et devenue constructrice de toiles enchanteresses.
Expliquez-nous le choix de cette œuvre «carte blanche», intitulée «Andreï traverse l’obscurité» (2017)?
Ce tableau est emblématique de mon travail actuel et du tournant que ma découverte du Valais, il y a cinq ans, lui a fait prendre. Je m’inspire beaucoup de l’histoire, de la littérature et du cinéma et jusqu’alors, ma vie et mes références culturelles étaient liées à l’univers de la ville. Et tout d’un coup, je me suis retrouvée entourée de nature et ces références ont changé. Cela est venu spontanément, mais intensément. Cette œuvre signe un passage où la nature s’est installée dans...