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Les artistes valaisannes racontent leur quotidien - 3/3

Les artistes valaisannes nous racontent leur réalité du métier. Qu’elles se battent ou non pour la cause féministe, qu’elles considèrent le débat comme relevant du non-sens ou d’une nécessité, toutes prônent une valorisation de la visibilité du travail de l’artiste.

18 mai 2019, 08:00
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Sauriez-vous citer trois artistes valaisannes qui vous ont marqué? Il y en a si peu? Elles sont pourtant nombreuses et leur productivité n’a sans doute jamais connu une telle diffusion. Pourtant, leur visibilité médiatique reste faible. Nous sommes partis à leur rencontre, pour qu’elles nous racontent leur réalité, leurs revendications, leurs influences.

Christine Aymon, artistique plasticienne

Pour Christine Aymon, ce qu’on souhaite raconter prime sur son incarnation, genrée ou non / Sabine Papilloud

«Je me suis toujours organisée comme je voulais, en contournant les obstacles. En tant qu’artiste, nous sommes un peu à part dans la société, où nous créons notre hiérarchie personnelle. Cela me révolte pourtant que des femmes aient dû se battre auparavant. Petite fille, j’étais plutôt taiseuse. Un jour, à l’école, je n’ai pas pu m’empêcher: «Pourquoi je dois faire de la couture et je n’ai pas droit au bricolage?» Aujourd’hui, la différence entre artiste homme et...

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