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Jeune Hustler, le «sale gamin» repenti qui éduque et rappe

Il allait finir au trou, il a préféré la lumière. Le rappeur de Sion raconte sa route en gros zigzags, tracée du chaos délinquant de la rue aux hautes études d’éducateur. Et lance un message d’espoir aux jeunes.

16 oct. 2020, 10:30 / Màj. le 16 oct. 2020 à 21:00
Jeune Hustler, un gaillard au parcours – certes mouvementé – qui donne un souffle d'espoir.

Turbulent. «Fouteur de m.». Délinquant. Viré. Viré. Encore viré. Jeune Hustler, c’est comme ça qu’il est sorti de l’enfance. Il a choisi les virages risqués à l’autoroute. Les recoins noirs au cadre doré. Avant de rapper dans «sa» ville, au Port Franc de Sion ce samedi, il se confesse. En relief. Pour inspirer celles et ceux qui foirent, qui se perdent, qui décrochent.

Années 2000. Jonathan – son prénom à la ville – c’est le petit d’une «bonne famille». Cinq enfants, l’amour, l’argent, les diplômes, la réputation. Lui, il bouge, beaucoup et vite. A peine assis sur les bancs de l’école, il sort du rang, embête, bouscule, insupporte. Puis les années s’égrainent et les petites «conneries» deviennent graves. La violence s’enchevêtre dangereusement à l’adolescence.

La rue, les affaires, la famille abîmée

Il y a la police, les convocations avec papa et maman devant le juge. Et les renvois scolaires qui...

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