Tout était prêt. Les corps, les cœurs, les accessoires. Pendant deux ans, Estelle Borel et Tania Simili, professionnelles des arts circassiens, avaient parachevé par la force de leurs pensées, de leur imagination et de leurs muscles le quatrième spectacle de leur compagnie Cirqu’en Choc.
A deux semaines de la générale au Petithéâtre de Sion, la pandémie a cependant interrompu provisoirement les essais d’éclairage. «Gnoko Bok» serait articulé plus tard, dès le 30 juillet.
Tiré du wolof, langue parlée au Sénégal, ce titre est déjà une promesse. Le choix de ce pays africain ne doit rien au hasard. Les deux artistes l’ont parcouru en effet lors d’une tournée en 2017 pour présenter «Choc’olalaaah!».
Un spectacle poétique et engagé
De ce voyage est né également le conte «Gnoko Bok» écrit par Estelle Borel. «Ensuite, notre recherche pour la dramaturgie...