Tous les mélomanes du canton les ont forcément entendus une fois. Les étudiants de l’HEMU site de Sion figurent parmi la crème mondiale des musiciens à cordes et on les sollicite fréquemment, de Monthey à Brigue en passant par Sierre et Martigny. Musique côté jardin, la Schubertiade Sion, les Concerts du cœur, le Sion Festival, autant de manifestations qui n’auraient pas le même visage sans la Haute Ecole de musique.
Une réalité qui n’est pas toujours connue du public valaisan. Tant il est vrai qu’accaparée à cultiver l’excellence, l’HEMU oublie parfois de se vendre hors ses murs. «On a comme une pudeur en héritage. Ce n’est pas l’habitude de l’école de se mettre en avant», reconnaît son directeur Aurélien D’Andrès.
Une pudeur atavique
Elle aurait pourtant de quoi bomber le torse, elle qui emperle les professeurs prestigieux attirés par la qualité de l’enseignement dispensé en Valais. Ainsi la...